Un nouveau coup de filet a eu lieu au port d’Alger. Les douanes ont intercepté la cargaison d’une importante quantité de drogue venue de Marseille, contenant près de 400 000 comprimés d’ecstasy. Une saisie qui met en lumière l’ampleur des tentatives de trafic entre l’Europe et l’Algérie.
Les agents des douanes algériennes ont réalisé une saisie spectaculaire le 1ᵉʳ juin 2025 au port d’Alger. Lors d’une opération de contrôle de routine sur les passagers en provenance de Marseille, une quantité impressionnante de comprimés de drogue a été découverte.
Pas moins de 400 000 comprimés d’ecstasy, dissimulés dans les bagages de passagers. Le poids total de la saisie est estimé à 5,179 kg. Cette affaire relance une fois de plus la question de la sécurisation des frontières maritimes et de la vigilance accrue nécessaire face aux réseaux de trafic de drogue opérant entre l’Europe et l’Algérie.
Une opération minutieuse des douanes au port d’Alger
Selon le communiqué officiel des services des douanes, l’opération a été menée avec succès par les agents de la principale inspection de contrôle des voyageurs, relevant des services de la direction régionale des douanes du port d’Alger.
La saisie a eu lieu à la station maritime dédiée aux voyageurs en provenance du port de Marseille. Les douaniers, grâce à une surveillance renforcée et à des inspections ciblées, ont réussi à intercepter la cargaison de drogue avant sa distribution sur le territoire national.
Ce type de drogue, particulièrement l’ecstasy, figure parmi les produits psychotropes les plus recherchés sur le marché illicite et alimente des réseaux de consommation ciblant principalement les jeunes. Les quantités saisies dans cette affaire témoignent d’une tentative d’importation à grande échelle, ce qui laisse penser à l’existence d’un circuit structuré entre Marseille et Alger.
Saisie d’une importante quantité de drogue venue de Marseille au port d’Alger
Le port d’Alger est régulièrement visé par des tentatives de trafic en provenance des ports européens, en particulier celui de Marseille, considéré comme un point de départ stratégique pour les réseaux criminels. La route maritime Marseille-Alger reste un axe privilégié par les trafiquants qui misent sur la densité des échanges et la complexité des flux de voyageurs pour dissimuler les cargaisons illégales.
Cette saisie drogue port d’Alger venue de Marseille vient renforcer les efforts déployés par les autorités algériennes pour contrer le trafic de drogue en provenance d’Europe. Ces dernières années, les services de sécurité et les douanes ont intensifié les contrôles et les fouilles systématiques sur les liaisons maritimes les plus sensibles.
Ce n’est pas la première fois que des cargaisons de psychotropes sont interceptées sur cette ligne. Plusieurs saisies similaires ont eu lieu au port d’Alger et dans d’autres points d’entrée comme les ports de Skikda et d’Oran. Les autorités mettent en avant un travail de terrain soutenu par des dispositifs de surveillance modernisés et des échanges de renseignements internationaux.
Le trafic de drogue entre Marseille et l’Algérie, une route sous haute surveillance
Ces dernières années, le trafic Marseille Alger est devenu l’un des axes privilégiés des réseaux criminels qui cherchent à acheminer de la drogue vers le territoire algérien. La ligne maritime reliant Marseille au port d’Alger est régulièrement exploitée par les trafiquants qui profitent de l’intensité des échanges commerciaux et du flux important de passagers entre les deux rives.
La saisie de drogue au port d’Alger réalisée ce 1ᵉʳ juin 2025 n’est donc pas un cas isolé. Les autorités douanières surveillent de près cette route stratégique, notamment pour faire face à la recrudescence des psychotropes saisis ces dernières années. La drogue en provenance de Marseille, principalement des comprimés d’ecstasy, semble alimenter des circuits bien établis sur le territoire algérien.
Les douanes algériennes ont clairement renforcé les contrôles sur les ferries et dans les terminaux accueillant des passagers de Marseille. Selon plusieurs spécialistes, le trafic de drogue entre Marseille et l’Algérie continue d’évoluer, avec des méthodes de dissimulation de plus en plus sophistiquées, mais la vigilance des douaniers permet régulièrement des saisies significatives comme celle de cette cargaison de 400 000 comprimés.
Cette nouvelle saisie de drogue au port d’Alger confirme que la ligne maritime Marseille Alger reste une cible prioritaire dans la lutte contre le trafic transfrontalier de stupéfiants. Les psychotropes saisis constituent aujourd’hui une véritable menace pour la santé publique et alimentent des réseaux criminels transnationaux dont les ramifications sont encore en cours d’investigation.
Les autorités algériennes rappellent également que le transport, la détention ou la tentative d’introduction de stupéfiants et de psychotropes en Algérie sont passibles de lourdes peines de prison et d’importantes amendes.
Les prochaines semaines pourraient révéler davantage sur les ramifications de cette tentative et les complices locaux. En attendant, les autorités réitèrent leur engagement à renforcer les contrôles sur les liaisons maritimes sensibles et à poursuivre leur lutte sans relâche contre les trafics illicites.