Circuler Sans visa pour les Algériens, c’est désormais possible pour une destination inattendue, le Kenya. Les autorités kényanes viennent d’annoncer la suppression des formalités d’entrée pour les citoyens de la majorité des pays africains, sauf deux exceptions. Les voyageurs algériens sont donc les bienvenus, sans visa, sans frais, sans formulaire.
Voyager sans visa, c’est devenu rare. Mais depuis ce mois de juillet 2025, les Algériens peuvent poser le pied au Kenya sans passer par la case formalités. Pas de formulaire à remplir, pas de paiement, et surtout, pas d’attente. L’annonce a été faite par les autorités de Nairobi, qui précisent que seuls la Libye et la Somalie restent soumis à l’ancienne procédure. Pour les Algériens, c’est une ouverture concrète vers une destination africaine aux paysages spectaculaires, riche en faune sauvage, plages et culture vivante.
Une décision qui change la donne pour les voyageurs algériens
Dans un contexte continental marqué par une volonté croissante de faciliter les déplacements interafricains, le Kenya franchit un cap, l’abandon pur et simple du visa pour les ressortissants africains, Algériens compris. Plus besoin de remplir de longs formulaires ni de régler des frais coûteux, désormais, les Algériens peuvent voyager vers Nairobi et explorer le pays sans visa. Cette annonce a été relayée ce 14 juillet par plusieurs médias locaux, citant des sources officielles du gouvernement kényan. Une nouvelle accueillie avec enthousiasme par de nombreux voyageurs du Maghreb, avides de découvertes africaines.
Quels sont les détails pratiques pour les Algériens ?
Concrètement, les Algériens, comme les autres citoyens africains concernés, pourront entrer librement au Kenya et y séjourner jusqu’à deux mois, sans qu’aucune démarche préalable ne soit requise. La suppression concerne également le système ETA (autorisation électronique de voyage), qui reste actif pour d’autres pays hors du continent. Ce changement simplifie grandement les formalités et ouvre des perspectives réelles pour le tourisme, les échanges commerciaux et les partenariats académiques.
Seules deux nations restent exclues de cette exonération? la Libye et la Somalie, en raison de considérations sécuritaires, précise un communiqué du gouvernement kényan.
Infos pratiques pour voyager au Kenya sans visa (pour les Algériens) :
- Durée autorisée du séjour : 60 jours.
- Documents requis : Passeport biométrique valide.
- Exceptions : Libye et Somalie exclues de la mesure.
- Entrée possible : Aéroport, frontières terrestres et ports maritimes.
Le Kenya sans visa pour les Algériens, une invitation au voyage
Le Kenya, déjà réputé pour ses parcs naturels, ses plages bordées par l’océan Indien et sa faune exceptionnelle, fait ici un geste fort en faveur de l’intégration régionale. Le président kényan, à travers cette décision, entend renforcer les liens panafricains tout en soutenant l’industrie du tourisme local, fortement impactée par la pandémie ces dernières années. C’est aussi une réponse concrète à l’appel des institutions africaines en faveur d’une libre circulation sur le continent.
Pour les Algériens, cette décision tombe à point nommé. En quête de destinations accessibles, sûres et dépaysantes, ils pourront désormais découvrir le charme de Nairobi, les safaris du Masai Mara ou encore les paysages volcaniques du Mont Kenya sans formalité de visa.
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large du gouvernement kényan visant à moderniser les frontières et à dynamiser les échanges avec ses voisins africains. Dès janvier 2025, un communiqué officiel du Conseil des ministres du Kenya annonçait cette initiative ambitieuse. Il y était question de soutenir la politique des cieux ouverts, de stimuler la croissance touristique, et de favoriser l’intégration continentale. Une posture géopolitique assumée et alignée avec les principes de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
En ouvrant ses frontières sans visa pour les Algériens, le Kenya se tourne vers l’avenir, où les frontières deviennent des passerelles. Pour les voyageurs algériens, cette ouverture représente une belle opportunité de tisser des liens plus étroits avec l’Afrique subsaharienne, de découvrir une culture riche et de faire tomber les barrières administratives trop souvent contraignantes.