Le corps d’un jeune algérien retrouvé dans la Seine parmi les quatre cadavre de Seine à Choisy-le-Roi. L’un d’eux pourrait être un ressortissant algérien. Une enquête pour homicide a été. ouverte
La découverte glaçante de quatre corps dans la Seine à Choisy-le-Roi bouleverse la communauté franco-algérienne. Parmi les victimes figure un jeune Algérien de Bouira, selon des informations relayées sur les réseaux. Le parquet a ouvert une enquête approfondie pour homicide volontaire, mais les autorités restent pour l’instant silencieuses.
Une découverte glaçante dans la banlieue sud de Paris
Mercredi 13 août, un passager du RER C a donné l’alerte en signalant un corps flottant dans la Seine, au niveau de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Sur les lieux, les pompiers ont rapidement récupéré non pas un, mais quatre corps d’hommes adultes à quelques dizaines de mètres les uns des autres. Compatissants, les témoins ont assisté, impuissants, à cette scène hors du commun.
Les autopsies ont révélé qu’au moins deux victimes présentent des signes de mort violente, un homicide par strangulation pour l’un, et des traces de violence pour un autre, conduisant à l’ouverture de deux enquêtes pour homicide volontaire.
Le corps d’un jeune algérien dans la Seine, oui était la victime ?
Les forces de l’ordre restent discrètes, mais la toile sociale s’enflamme. Des publications sur Facebook indiquent que l’une des victimes serait Sami Khellal, 31 ans, originaire de Chorfa, dans la wilaya de Bouira. Arrivé en France en 2019, il serait le cousin de l’artiste Oulaid Khellal.
Sur sa page, celui-ci a publié un message empreint de dignité, il invite à respecter les démarches administratives en cours liées au rapatriement du corps, et appelle à la patience quant à la date des obsèques. Beaucoup se mobilisent pour soutenir la famille, notamment le Dr Khellal, le père du défunt.
Le parquet de Créteil a confié l’enquête à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris, avec deux volets criminels officiels. La découverte de lésions graves, sur deux des corps, fait pencher la balance vers une action intentionnelle.
Cependant, l’état de décomposition avancée des autres dépouilles, immergées depuis plusieurs jours, rend l’identification difficile. Seul un corps a pu être identifié dans l’immédiat, un quadragénaire domicilié dans le Val-de-Marne.
Les enquêteurs envisagent également des explications non criminelles, comme l’accumulation de corps dans une zone de la Seine à faible courant. Toutes les pistes restent explorées avec prudence.
Cadavres dans la Seine : un suspect placé en garde à vue pour « meurtres »
En dernière infos et selon le parisien, L’enquête vient de franchir une étape décisive avec l’interpellation d’un jeune homme de 24 ans, originaire d’Algérie, placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade criminelle de Paris. Selon les informations communiquées par le parquet de Créteil, il est entendu pour « meurtres en concours », une qualification qui implique la commission de plusieurs homicides distincts. Cette procédure offre aux enquêteurs la possibilité de prolonger sa garde à vue jusqu’à 96 heures, afin d’approfondir les interrogatoires et les recoupements.
À ce stade, il reste incertain si sa responsabilité sera retenue pour l’ensemble des quatre victimes ou seulement pour certaines d’entre elles. Les autopsies, réalisées dans les jours suivant la macabre découverte du 13 août, avaient déjà révélé des signes de violences manifestes : l’une des victimes a été étranglée, tandis qu’une autre présentait de lourdes lésions. Ces éléments avaient conduit le parquet à ouvrir deux enquêtes distinctes pour homicide volontaire.
L’arrestation du suspect pourrait constituer un tournant dans une affaire qui a bouleversé l’opinion publique et relancé le débat sur la sécurité dans la région parisienne. Elle laisse entrevoir la possibilité de lever le voile sur les zones d’ombre qui entourent toujours ces quatre morts mystérieuses, alors que la diaspora algérienne suit l’affaire de très près, préoccupée par l’implication présumée d’un compatriote dans ce dossier.