En septembre 2025, la firme automobile italienne a révélé que la Fiat grande Panda sera produite à l’usine de Tafraoui (Oran) en format CKD, avec un taux d’intégration locale de 20 %. L’assemblage en présérie démarrera d’ici fin septembre, et la commercialisation est prévue pour la fin de l’année.
En Algérie, deux versions sont pressenties : une motorisation 1,2 litre sans turbo et une version 1,2 VTi mieux équipée. Le modèle d’entrée serait proposé dès 255 millions de centimes, jusqu’à environ 300 millions pour la version améliorée.
Fiat a officiellement choisi l’usine de Tafraoui à Oran pour produire la Grande Panda. Ce sera le premier véhicule assemblé au format CKD (completely knocked down) sur le sol algérien. Lors de la cérémonie de lancement, Fiat et Stellantis ont affirmé vouloir porter le taux d’intégration locale à plus de 30 % d’ici 2026, date de sa mise en vente en Algérie,suite a la phase de réservation en ligne à partir de fin décembre 2025 contre une base initiale de 20 %.
Les installations de peinture, ferrage et d’assemblage sont déjà en cours d’achèvement. Les premières unités de présérie sont attendues d’ici fin septembre 2025. L’objectif est de lancer la production série dans les mois qui suivent, pour desservir le marché national algérien.

Motorisations Fiat grande Panda et versions
Sur le plan technique, Fiat envisage deux motorisations thermiques :
- un 1,2 litre classique d’environ 100 chevaux, sans turbo ;
- une version 1,2 VTi avec puissance plus modeste pour les marchés sensibles.
Ces motorisations seront adaptées aux conditions routières et à l’environnement de consommation en Algérie.
Il n’a pas encore été confirmé publiquement qu’une version hybride ou électrique locale sera proposée dès le lancement. Toutefois, dans d’autres marchés, la Grande Panda propose des motorisations hybrides ou électriques, ce qui laisse planer la possibilité d’une déclinaison future.
Motorisations prévues de la Fiat Grande Panda 2025 en Algerie
Motorisation | Caractéristiques techniques | Disponibilité en Algérie |
---|---|---|
🚗 Électrique (EV) | Batterie 44 kWh – Autonomie ~320 km WLTP | À confirmer (importation ou production locale ?) |
🔋 Hybride léger | Moteur 1.2L essence + système 48V | Probable – version plus accessible |
⛽ Essence thermique | 1.0L ou 1.2L FireFly (3 cylindres) | Très probable – version la plus attendue |
⚙️ Boîte de vitesses | Manuelle 5/6 rapports ou automatique selon finition | À confirmer selon les versions proposées |
🚙 Transmission | Traction avant | Oui |
⛽ Conso. moyenne | 4,5 à 6 L/100 km (version essence) | Estimation à préciser |
🌍 Émissions CO₂ | Normes Euro 6D (version européenne) | Adaptation nécessaire pour le marché local |
Analyse pour le marché algérien
La version essence thermique reste la plus attendue, car elle correspond mieux au pouvoir d’achat, à la disponibilité en carburant et au réseau d’entretien local.
L’hybride léger pourrait séduire les clients recherchant un compromis entre économie et modernité.
Quant à la version électrique, elle devrait arriver en quantités limitées, surtout dans une logique de test ou d’export vers d’autres marchés africains.

Prix attendus & modalités de commande
Les sources locales prédisent que le modèle de base sera commercialisé autour de 255 millions de centimes, tandis que la version haut de gamme pourrait atteindre 300 millions. Pour les clients ayant déjà passé des commandes de la Fiat 500 à Oran, une option de conversion vers la Grande Panda est envisagée, compte tenu de l’arrêt de la production de la 500 dans l’usine.
Quant aux commandes, Fiat pourrait ouvrir une phase de réservation en ligne à partir de fin décembre 2025, sans passer par les showrooms. Cette approche permettrait une commercialisation plus fluide et mieux contrôlée. (information à confirmer, ce sont des tendances relevées dans les médias)
Enjeux & perspectives pour le marché automobile algérien
La Grande Panda représente un jalon historique pour l’industrie algérienne. Produire en CKD chez soi, avec des fournisseurs locaux, c’est donner un coup d’accélérateur à l’écosystème automobile national.
Pour Stellantis, c’est un pari, maîtriser coûts, logistique et qualité dans un contexte local. Pour l’Algérie, c’est une opportunité de valeur ajoutée, d’emplois et de transfert technologique.