À l’aéroport d’Alger, une panne technique soudaine a perturbé l’enregistrement des passagers en pleine période de grand rush. Un dysfonctionnement du système informatique a ralenti les procédures, allongé les files d’attente et mis sous pression voyageurs et personnels, sans information immédiate sur l’origine ni la durée de l’incident.
Dès les premières heures de la matinée, l’ambiance habituelle du hall d’enregistrement a laissé place à une agitation inhabituelle. Les écrans affichaient toujours les vols programmés, mais derrière les comptoirs, le rythme s’est brutalement cassé. Les passagers, souvent arrivés en avance pour éviter les imprévus, se sont retrouvés confrontés à une situation qu’ils n’avaient pas anticipée.
Très vite, les files se sont étirées, occupant une large partie de l’espace. Les échanges entre voyageurs révélaient surtout une incompréhension face à ce soudain blocage. En outre, l’absence de communications claires dans les premières minutes a renforcé le sentiment de flottement, et une difficulté à savoir si les vols seraient maintenus ou retardés.
Aéroport d’Alger face à une panne du système d’enregistrement
Le cœur du problème se situe au niveau du système automatisé utilisé pour l’enregistrement des passagers des lignes d’Air Algérie. De plus, la panne de l’outil informatique est survenue à un moment de pic de trafic, paralysant directement les opérations aux guichets concernés.
Face à cette situation, les agents ont dû basculer vers des procédures manuelles afin d’éviter un arrêt total. Cette solution de secours, bien que nécessaire, a montré ses limites. Le traitement des dossiers s’est fait plus lentement, chaque opération demandant davantage de vérifications et de saisies. Dans un aéroport international comme celui d’Alger, où le flux de voyageurs est constant, ce type de fonctionnement ne peut être que transitoire.

Enregistrement manuel et retards sous pression
Le passage du numérique au papier a eu des conséquences visibles. Les délais d’attente se sont considérablement allongés, certains passagers patientant bien au-delà du temps habituel. Les familles, les personnes âgées ou ceux devant assurer des correspondances ont été particulièrement affectés par cette situation.
Dans une grande mesure, malgré les efforts du personnel pour fluidifier les passages, l’enregistrement manuel ne permettait pas d’absorber la cadence normale, causant une accumulation des retards au fil des heures, sans pour autant conduire à une annulation totale de vols. Le personnel de l’aéroport a fait en sorte de maintenir les départs programmés tout en limitant l’impact sur l’organisation globale du trafic aérien.
Manque de communication et tensions chez les passagers
Le manque de communication immédiate a été un autre facteur qui a pesé dans la gestion de l’incident. Sur place, les voyageurs ont signalé l’absence d’annonces précises sur la nature exacte de la panne ou encore le délai estimé de rétablissement. Cette zone d’ombre a nourri la frustration, dans un contexte déjà tendu.
Dans les zones d’attente, les discussions tournaient autour des mêmes questions : s’agissait-il d’un simple bug passager ou d’un problème plus profond ? Cette incertitude a renforcé la pression ressentie, notamment pour ceux qui voyageaient pour des raisons professionnelles ou médicales.
Fiabilité des infrastructures aéroportuaires
Cet évènement remet en lumière la dépendance croissante de l’aéroport d’Alger aux outils numériques. La gestion moderne du trafic repose largement sur des systèmes informatiques censés satisfaire à une obligation de service suffisamment performante pour traiter un volume important d’informations en permanence. En cas d’anomalie, l’ensemble de la chaîne opérationnelle se retrouve affectée.
Cet incident souligne l’importance de solutions de secours fiables et rapidement opérationnelles. Dans un contexte de trafic soutenu, la capacité à absorber une panne sans impacter l’expérience passager devient un enjeu essentiel pour la plateforme aéroportuaire et pour le transport aérien national.
Au fil de la matinée, les opérations ont préfiguré de reprendre au fil de la matinée un rythme plus équilibré, mais les séquelles de cet incident inattendu continuaient de se faire sentir, dans les halls où les passagers avançaient, lentement, billets à la main.







