Une femme arrêtée avec 9200 euros non-déclarés en provenance de France . Les autorités douanières ont procédé à la saisie après un contrôle physique approfondi. La passagère en provenance de Lyon a été interceptée par les douaniers de l’aéroport 08 mai 1945 de Sétif avec de l’argent liquide non déclaré. Une affaire qui relance le débat sur la transparence financière aux frontières algériennes et les risques liés au transport illicite de devises.
Le contrôle des flux financiers à travers les frontières reste une priorité pour les autorités algériennes. Ce samedi 2 juin 2025, une passagère en provenance de Lyon a été interpellée à l’aéroport international 08 mai 1945 de Sétif avec une somme importante d’argent liquide non déclaré, précisément 9200 euros. Ce nouvel incident relance la vigilance autour des règles strictes encadrant l’entrée de devises en Algérie, et rappelle à tous les voyageurs l’importance des obligations douanières lors de leurs déplacements internationaux.
Une femme arrêtée avec de l’argent liquide non-déclarés
Les agents de la douane algérienne opérant à l’aéroport de Sétif ont saisi ce samedi une somme significative d’argent liquide, précisément 9200 euros, dissimulés sur une femme voyageant depuis Lyon. L’opération, menée par la cellule principale de contrôle des passagers, s’est déroulée dans le cadre du renforcement des mesures de surveillance des flux financiers à l’entrée du territoire national.
Selon le communiqué officiel des services douaniers, cette somme n’avait fait l’objet d’aucune déclaration douanière préalable, comme l’exige pourtant la législation algérienne. C’est au cours d’un contrôle corporel minutieux, complété par la fouille des bagages de la passagère, que les agents ont découvert les devises cachées. Le montant dépasse largement le plafond autorisé de 1000 euros sans déclaration écrite, ce qui justifie la confiscation immédiate et l’ouverture d’une procédure.

Quelles sont les règles pour transporter de l’argent liquide vers l’Algérie ?
En Algérie, le transport d’argent liquide par les voyageurs est strictement encadré par la loi. Tout montant en devises égal ou supérieur à 1000 euros doit être déclaré à l’entrée comme à la sortie du territoire. En cas de non-respect, la loi prévoit la saisie immédiate des fonds, une amende et, dans certains cas, des poursuites pénales. Le fait de dissimuler volontairement une somme aussi importante, comme dans le cas présent, est interprété comme une tentative de blanchiment ou d’introduction illégale de fonds étrangers.
Cette affaire vient rappeler l’importance de respecter scrupuleusement les formalités douanières, notamment pour les membres de la diaspora qui transitent régulièrement entre la France et l’Algérie. De nombreux voyageurs ignorent encore les seuils ou négligent de remplir les formulaires requis, s’exposant ainsi à des sanctions lourdes.
Sétif, carrefour stratégique sous surveillance renforcée
Situé dans une région stratégique, l’aéroport international 08 mai 1945 de Sétif est devenu ces dernières années un point de passage fréquenté par les ressortissants algériens vivant en France. Les autorités douanières y ont donc renforcé leur vigilance, notamment en période de forte affluence comme les vacances d’été ou les fêtes religieuses. Les scanners corporels, les chiens détecteurs et les inspections manuelles sont mobilisés quotidiennement pour endiguer les tentatives de fraude ou de transfert illicite de devises.
L’opération de ce 2 juin témoigne de l’efficacité de ce dispositif et de la volonté claire de l’administration douanière de lutter contre les flux financiers non déclarés, souvent soupçonnés d’alimenter des circuits parallèles ou des opérations de change illégal.
Quelles suites judiciaires ?
La passagère en cause, dont l’identité n’a pas été révélée pour des raisons d’enquête, a été immédiatement arrêtée et remise aux services compétents. Elle risque désormais des poursuites judiciaires pour infraction au code des douanes, et sa situation pourrait être compliquée si elle ne peut justifier l’origine licite de la somme.
Ce genre d’affaires est généralement traité avec fermeté par la justice, notamment lorsque le montant dépasse les 9000 euros, seuil souvent associé à des opérations suspectes. Il ne s’agit pas uniquement d’une infraction administrative, mais aussi d’une atteinte aux efforts de l’État algérien dans la traçabilité des flux monétaires et la lutte contre le blanchiment d’argent.
Cette affaire survenue à Sétif doit servir de signal d’alerte à tous les voyageurs en provenance de l’étranger. Il est essentiel de déclarer tout argent liquide transporté au-delà des seuils autorisés et de prévoir les justificatifs nécessaires. En cas de doute, mieux vaut se renseigner à l’avance auprès des services consulaires ou sur le site de la Direction générale des douanes algériennes.
Le transport d’argent liquide n’est pas interdit en soi, mais il est réglementé dans un objectif de transparence et de sécurité économique. Face à la multiplication des cas similaires, les autorités continueront de renforcer les contrôles, quitte à perturber temporairement le passage des voyageurs.