Des changements notables sont prévus dans les aéroports algériens à l’été 2025, avec un dispositif renforcé pour mieux gérer l’afflux de voyageurs. Le ministère des Transports entend améliorer l’accueil, fluidifier les formalités et offrir un service adapté aux passagers, notamment ceux issus de la diaspora ou en partance pour le Hajj 2025.
L’été 2025 s’annonce particulièrement dense dans les aéroports d’Algérie. Entre le retour massif des membres de la diaspora et le départ des pèlerins vers les lieux saints, les autorités prévoient un afflux exceptionnel de passagers. Pour y faire face, le ministère des Transports a lancé une série d’instructions visant à optimiser la gestion des plateformes aéroportuaires à travers le pays.
Ce plan d’action ne se limite pas à des ajustements logistiques. Il s’inscrit dans une volonté plus large de rehausser le niveau global de service dans les aéroports, en particulier pour les voyageurs en provenance de l’étranger. Les consignes, claires et détaillées, ont été communiquées aux responsables des principaux aéroports, dont celui d’Oran, où un nouveau directeur général vient d’être installé.
Ce qui attend les passagers dans les aéroports algériens à l’été 2025
Le ministère des Transports a identifié les mois de juin à septembre comme période critique. Pour éviter l’encombrement habituel, des renforts en personnel seront déployés dans les terminaux, notamment dans les zones d’accueil, de sécurité, de douane et de récupération des bagages. Le mot d’ordre est clair : fluidité, professionnalisme et réactivité.
Une attention particulière sera portée à l’accueil des Algériens de l’étranger, très nombreux à rentrer au pays durant l’été. Ces voyageurs bénéficieront d’un accompagnement renforcé dès leur arrivée : signalétique améliorée, personnel d’orientation plus visible et procédures accélérées dans certains cas. L’enjeu est autant opérationnel que symbolique : resserrer les liens avec une communauté qui joue un rôle économique et culturel clé.

Organisation renforcée pour les départs du Hajj 2025
Parallèlement à la gestion de la haute saison estivale, les aéroports devront également prendre en charge le flux des pèlerins en route pour le Hajj. Cette double pression implique une coordination sans faille entre les différents services aéroportuaires, notamment la sécurité, les douanes, les compagnies aériennes et les directions aéroportuaires.
Des dispositifs spécifiques seront mis en place dans les aéroports d’Alger, d’Oran et de Constantine, les principaux points de départ des vols vers l’Arabie saoudite. Le ministère souhaite garantir un départ digne et encadré pour chaque pèlerin, en mettant l’accent sur le respect des horaires, la gestion des regroupements et la qualité des infrastructures dédiées.
Vers une gestion plus professionnelle des infrastructures
Au-delà des enjeux ponctuels liés à l’été, la démarche engagée par le ministère traduit une ambition plus large : faire évoluer le modèle de gestion des aéroports algériens. La professionnalisation des équipes et des pratiques est au cœur de cette stratégie. Cela passe par une meilleure formation des agents, une répartition plus efficace des tâches et une collaboration fluide entre les différents opérateurs présents sur site.
Dans ce contexte, le changement de direction à la tête de l’établissement de gestion des aéroports d’Oran s’inscrit comme un signal de renouveau. L’objectif est d’aligner les standards algériens avec ceux en vigueur dans les grands hubs internationaux, en misant sur une meilleure expérience utilisateur.
Un été stratégique pour l’image du transport aérien algérien
L’amélioration des services aéroportuaires en Algérie ne relève pas uniquement de l’organisation technique. Elle touche aussi à la perception du pays par ceux qui y arrivent. Une expérience fluide et agréable dès l’aéroport peut renforcer la confiance des voyageurs, notamment ceux qui effectuent le trajet régulièrement ou qui reviennent après de longues périodes à l’étranger.
Pour l’été 2025, les attentes sont donc élevées. Le ministère des Transports a prévu un premier point d’étape en cours de saison afin d’évaluer l’application concrète des mesures. Le succès de cette initiative dépendra largement de l’implication des acteurs locaux et de leur capacité à anticiper les pics de fréquentation.