Avec la hausse continue du coût de la vie au Canada, de plus en plus d’immigrés cherchent des moyens de générer un revenu supplémentaire, souvent pour boucler leurs fins de mois ou faire face aux imprévus. Explorons les meilleures opportunités accessibles légalement aux nouveaux arrivants, qu’ils soient étudiants, travailleurs ou en recherche d’emploi.
Trouver un complément de revenu est devenu une vraie nécessité pour beaucoup d’immigrés vivant au Canada. Que ce soit pour faire face aux dépenses du quotidien, envoyer de l’argent à la famille ou simplement vivre un peu mieux, la question revient souvent, comment s’en sortir sans s’épuiser à la tâche ? Certains enchaînent les petits boulots, d’autres cherchent des solutions plus flexibles, parfois depuis leur domicile. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe aujourd’hui plusieurs moyens concrets, accessibles et légaux pour arrondir ses fins de mois, même sans diplôme canadien ou réseau sur place. À condition de faire les bons choix, au bon moment.
Les immigrés au Canada misent sur le revenu parallèle
Inflation galopante, loyers en hausse constante, salaires souvent insuffisants, pour de nombreux immigrés au Canada, la réalité financière est tendue. D’après une enquête menée par H&R Block Canada, environ 67 % des Canadiens disent ne pas pouvoir faire face à une urgence financière. Parmi eux, les immigrés sont souvent les plus touchés, car leur intégration dans le marché du travail est plus lente et parfois semée d’obstacles.
À Toronto, Montréal ou Calgary, les charges mensuelles dépassent rapidement les 2 000 $ pour une famille. Dans ce contexte, trouver un revenu complémentaire devient moins un choix qu’une nécessité. Une autre étude récente menée par Léger révèle que plus d’un tiers des jeunes Canadiens, notamment issus de l’immigration, comptent sur plus d’une source de revenu pour atteindre leurs objectifs de vie. 94 % d’entre eux disent vouloir « plus d’argent » non pas par plaisir, mais par besoin réel de stabilité financière.
Même ceux qui gagnent plus de 100 000 $ par an reconnaissent que ce n’est pas toujours suffisant pour vivre sans stress financier. Le rêve canadien demande désormais des solutions innovantes pour survivre, et non plus simplement pour réussir.
Travailler en freelance, l’autonomie financière
Le travail indépendant est l’un des premiers choix chez les immigrés pour gagner un revenu supplémentaire. Grâce à des plateformes comme Upwork, Freelancer ou Fiverr, beaucoup proposent des services dans le design, la rédaction, la traduction ou encore le SEO.
Capital One Canada encourage d’ailleurs ce modèle dans ses campagnes, estimant qu’il offre aux immigrants une flexibilité idéale pour adapter leur emploi du temps à leurs contraintes familiales ou professionnelles.
Vente en ligne, un business accessible depuis chez soi
Le commerce électronique et particulièrement la vente en ligne attire de nombreux immigrants souhaitant monétiser leurs compétences. Cela peut aller de la vente d’objets faits main (comme des bougies ou bijoux artisanaux) à des produits numériques (ebooks, formations, photos…). Même sans site web, des plateformes comme Etsy, eBay ou Facebook Marketplace permettent de débuter.
Certains vendent même des objets usagés ou reconditionnés, un marché en pleine explosion depuis la pandémie. Résultat, un moyen concret de générer plusieurs centaines de dollars par mois avec très peu d’investissement initial.

Livraison et services de proximité, le classique qui fonctionne
Les applications comme Uber Eats, Doordash ou Instacart offrent une solution flexible pour ceux qui disposent d’un véhicule ou d’un vélo. Même sans voiture, le dog walking (promenade de chiens) est une activité en demande, particulièrement dans les quartiers résidentiels de Toronto ou Vancouver.
Les services à la personne, comme les gardes d’enfants, les aides aux personnes âgées ou l’assistance administrative (assistant virtuel), sont aussi en forte demande, surtout chez les francophones, qui peuvent proposer leurs services en français et en anglais.
Enseignement, coaching et cours particuliers
Les cours particuliers (maths, langues, musique) représentent une autre voie prisée. En ligne ou à domicile, ces services sont particulièrement demandés par des familles qui veulent aider leurs enfants à réussir. Les coachs sportifs ou coachs en bien-être trouvent aussi leur public, notamment auprès d’une clientèle soucieuse de sa santé.
De nombreux immigrés francophones se lancent également dans la formation en ligne, sur des plateformes comme Teachable ou Udemy, où ils monétisent leur savoir-faire à travers des vidéos éducatives.
Revenu supplémentaire au Canada, un défi possible à relever
Pour beaucoup d’immigrés installés au Canada, la réalité est simple, un seul revenu ne suffit plus. Entre l’augmentation constante du coût de la vie, notamment dans les grandes villes comme Toronto, Montréal ou Vancouver, et les responsabilités familiales ici ou à l’étranger, la recherche d’un revenu supplémentaire est devenue une priorité vitale. Heureusement, le Canada reste un pays où l’initiative individuelle et le travail indépendant peuvent encore porter leurs fruits, à condition de savoir où et comment commencer.
De plus en plus d’immigrés se tournent vers des activités secondaires qui s’adaptent à leurs compétences, leur emploi du temps, voire à leur lieu de résidence. Certains choisissent de se lancer dans la livraison à domicile, en travaillant pour des plateformes comme Uber Eats ou DoorDash. D’autres préfèrent le freelance en ligne, en proposant des services de traduction, de design graphique, ou de rédaction sur des sites comme Fiverr, Upwork ou Freelancer. Ceux qui disposent d’un véhicule peuvent envisager des services de transport, tandis que les plus pédagogues se tournent vers l’enseignement à distance ou le soutien scolaire.
L’avantage majeur de ces solutions, c’est qu’elles ne nécessitent souvent ni diplôme canadien, ni investissement lourd. Une connexion Internet fiable, un peu de rigueur et la volonté d’apprendre suffisent à poser les premières briques d’un revenu complémentaire stable. Grâce aux outils numériques gratuits, aux formations en ligne accessibles et à l’essor des plateformes de travail indépendant, l’autonomie financière est plus atteignable qu’elle ne l’a jamais été.
Mais il ne faut pas se mentir, pour réussir, il faut du temps, de l’organisation, et surtout une gestion claire de ses priorités. Le risque, en cumulant plusieurs activités, est de s’épuiser ou de négliger sa vie familiale. C’est pourquoi il est essentiel de choisir une activité qui s’intègre naturellement à son quotidien, sans conflit avec son emploi principal ou ses obligations personnelles.
En somme, améliorer son pouvoir d’achat au Canada n’est plus réservé aux initiés ou aux entrepreneurs aguerris. Avec les bonnes informations et un peu de stratégie, tout immigré peut transformer quelques heures de son temps libre en un véritable levier économique. Un défi, oui, mais un défi à la portée de chacun.
Dans un pays où la vie devient de plus en plus chère, se construire un revenu supplémentaire au Canada est devenu une nécessité pour une grande partie des immigrés. La bonne nouvelle, c’est que les opportunités ne manquent pas, freelance, e-commerce, livraison, services à domicile ou enseignement, chaque profil peut trouver une activité complémentaire adaptée. Avec un peu de méthode, une bonne gestion du temps et des outils numériques accessibles, améliorer son pouvoir d’achat au Canada est à la portée de tous, même sans gros capital de départ.