Alors, envie de filer au Royaume‑Uni sans prise de tête, les clés pour obtenir facilement un visa britannique, étape par étape, avec du contexte concret et des astuces pratiques.
Depuis le 2 avril 2025, même pour un court séjour (moins de 6 mois) en tourisme, affaires, études ou escale, les ressortissants français, suisses, belges, canadiens et européens doivent obtenir une ETA (Electronic Travel Authorisation) .
Une sorte d’équivalent de l’ESTA américain, mais à l’entrée du Royaume‑Uni. Pour ceux qui ne sont pas ressortissants européens, par exemple des Algériens, Marocains, Tunisiens ou autres, le visa classique est toujours de mise.
Comment obtenir facilement un visa humanitaire ?
Le visa humanitaire pour le Royaume-Uni n’est pas nouveau, mais il est longtemps resté en marge des options classiques d’immigration comme le visa de travail, le visa étudiant ou les programmes familiaux.
Ce type de visa est destiné à ceux qui souhaitent effectuer une mission de bénévolat au Royaume-Uni dans le cadre d’une activité à but non lucratif. Il ne permet pas de travailler pour un salaire, mais il autorise la résidence temporaire dans le pays, avec certains avantages annexes non négligeables.
- Durée maximale : 12 mois
- Type d’activité : non rémunérée dans une organisation caritative agréée
- Possibilité d’emmener sa famille : oui, dans certaines conditions
C’est ce dernier point qui retient particulièrement l’attention de nombreux candidats à l’expatriation. Ce visa a été mis en avant récemment par plusieurs créateurs de contenu sur YouTube, notamment Kelvin Ossai et Tochi Esther. Dans leurs vidéos, ils expliquent comment certains migrants utilisent ce visa pour entrer légalement au Royaume-Uni, vivre dans des conditions stables et parfois même faire venir leurs proches.
L’un des arguments les plus mis en avant : les personnes à charge, une fois sur place, peuvent légalement travailler. Cela peut inclure un conjoint, par exemple, qui accède à l’emploi pendant que le titulaire principal du visa effectue une mission de bénévolat.
Le cadre légal de ce type de visa
Officiellement, le visa humanitaire entre dans le cadre des autorisation de séjour pour bénévolat. Il s’adresse à ceux qui ont une mission clairement définie auprès d’une organisation caritative britannique.
Le Royaume-Uni dispose d’une liste officielle de 1 400 organisations agréées pouvant parrainer ce type de visa. Beaucoup sont religieuses, d’autres œuvrent dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’aide à l’enfance, ou de l’environnement. Pour être éligible, il faut :
- Être âgé de plus de 18 ans
- Avoir un sponsor britannique inscrit sur la liste officielle
- Présenter un plan de mission bénévole clair
- Disposer d’un minimum de 1 270 £ d’économies personnelles
- S’acquitter de frais de santé de 1 035 £
- Payer des frais de visa (environ 3 119 £ pour le demandeur principal et sa famille)
Bien qu’on parle ici de « bénévolat », le coût d’entrée n’est donc pas nul, mais reste souvent inférieur à celui d’un visa de travail classique, qui exige des salaires minimaux élevés et des contrats sponsorisés. Même si ce visa n’autorise pas le travail salarié, plusieurs aides peuvent être perçues, selon les témoignages de ceux qui sont déjà sur place. Voici ce que certains bénéficiaires rapportent :
- Hébergement gratuit fourni par l’organisation caritative
- Indemnités de transport
- Aides pour la nourriture
- Soutien administratif à l’arrivée
Ces aides ne sont pas considérées comme un salaire et sont donc compatibles avec le statut de bénévole. Elles permettent néanmoins de réduire significativement le coût de la vie sur place. De plus, dans certaines situations, les employeurs ou sponsors peuvent verser ce qu’ils appellent des “allowances”, sous forme de compensation indirecte. Cela peut suffire à couvrir les dépenses de base.