Un réseau de présumés trafiquants, présentés comme touristes français arrêtés en Algérie pour un trafic de trésors, a été démantelé après la saisie de pierres précieuses, insectes et appareils de géolocalisation. Plusieurs Français et un chercheur algérien sont mis en examen, révélant un trafic international organisé sous couvert de voyage.
La justice algérienne a mis fin à une opération de trafic illégal d’objets précieux et de ressources biologiques, orchestrée par des étrangers sous couvert de tourisme. L’enquête a démarré après l’arrestation de deux ressortissants français à l’aéroport Houari Boumédiène, conduisant à l’audition et la mise en accusation de complices résidant en Algérie. Retour sur cette affaire révélatrice des enjeux de protection du patrimoine.
Trafic de trésors, des touristes français arrêtés en Algérie
L’affaire remonte au 25 mai 2025, date à laquelle deux citoyens français ont été interpellés à l’arrivée en Algérie. Leurs bagages contenaient des tubes remplis d’insectes (moustiques, fourmis, etc.), des appareils GPS, ainsi que des pierres précieuses suspectées d’appartenir à des sites archéologiques protégés. Ces éléments étaient transportés en toute illégalité, sans autorisation ni licence.
Les deux Français ont reconnu avoir été accompagnés par deux Algériens, dont un résident à Tizi Ouzou et un géologue employé public à Adrar. Ces derniers leur auraient facilité l’entrée, prétendument pour un séjour touristique avec excursions dans le sud du pays.
Lors de l’audience, l’accusation a demandé l’application de peines sévères, 1 an de prison ferme et une amende de 200 000 DZD à l’encontre du principal suspect. Le second, professionnel en lien avec la faune locale, a été acquitté, mais condamné à verser 1 million de DZD en réparation à l’État, avec reconnaissance de la partie civile.
Le tribunal a considéré que le trafic était planifié, ciblant non seulement des pierres potentiellement classées patrimoine, mais également des ressources biologiques protégées, extraites sans autorisation.
Enjeu patrimonial et juridique
Les faits ont déclenché un débat sur la protection du patrimoine national. Outre les sanctions individuelles, cette affaire rentre dans une logique de lutte contre le pillage des ressources archéologiques et biologiques. Elle rappelle d’autres affaires similaires où des réseaux ont tenté d’exporter illégalement des trésors.
Ce type d’opération, souvent internationalisée, expose le pays à des pertes patrimoniales considérables. La coopération judiciaire et le contrôle douanier deviennent dès lors des outils cruciaux pour préserver ces biens.
Sur les réseaux sociaux et forums spécialisés, l’affaire suscite des réactions vives :
- “C’est plus qu’un vol, c’est un pillage organisé sous couverture touristique… L’Algérie doit durcir ses contrôles.”
- “Ces gens pensent qu’on peut se promener en envoyant des minéraux à l’étranger sans autorisation ? Inacceptable.”
- “Ces réactions traduisent une émotion populaire autour de ce dossier, mêlant fierté patrimoniale et indignation face à un réseau opportuniste.
Cette affaire de trafic de trésors en Algérie met en lumière la vulnérabilité des ressources patrimoniales et naturelles face à des réseaux organisés. Évoquée comme une conséquence directe d’une exploration touristique non encadrée, elle montre l’importance de vigilance, de réglementation et de sanctions renforcées pour protéger le patrimoine national.
Souhaites-tu que je prépare pour toi un article complémentaire sur les moyens de prévention en ligne, une infographie explicative du parcours d’un mis en cause, ou encore un tableau des peines et infractions associées au trafic du patrimoine en Algérie ?