Douane Algérie, un voyageur arrêté à Constantine alors qu’il tentait de faire passer une somme conséquente en euros en liquide sans la déclarer. La saisie, effectuée lors d’un contrôle de routine en coordination avec la police des frontières, s’inscrit dans les efforts continus de lutte contre la circulation illicite de devises.
Lors d’un contrôle à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine, les douaniers algériens ont saisi une somme de 22 500 euros en liquide dissimulée dans les bagages d’un voyageur. L’opération a été menée par la Douane Algérienne
Les faits confirmés par la douane Algérie
Dans un communiqué publié ce mardi 9 juillet 2025, la Direction générale des douanes algériennes a annoncé la saisie d’un montant de 22 500 euros en liquide à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine. L’opération a été réalisée dans le cadre d’un contrôle de routine, en collaboration avec les services de la police des frontières.
L’argent était caché dans les effets personnels d’un passager, sans déclaration préalable, en violation de la réglementation en vigueur sur le transport de devises à travers les frontières.
L’infraction concerne le non-respect des règles relatives à l’exportation de devises. En Algérie, tout montant supérieur ou égal à 1 000 euros (ou son équivalent) doit être déclaré auprès des autorités douanières, conformément aux textes régissant les mouvements transfrontaliers de capitaux.
Un procès-verbal de saisie a été établi, conformément au cadre réglementaire algérien, et la somme a été confisquée dans l’attente des suites administratives et judiciaires.
Un voyageur arrêté avec 22 000 euros en liquide : les saisies de devises se multiplient
L’arrestation de ce voyageur à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine, avec 22 500 euros non déclarés, n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, les services de la Douane algérienne ont multiplié les opérations de saisie de devises en liquide, principalement dans les aéroports internationaux du pays.
Dans une affaire récente traitée à El Ayoun, les autorités avaient intercepté plus de 26 000 euros en possession d’une passagère, également dissimulés dans ses bagages. Quelques jours auparavant, au port de Béjaïa, un autre voyageur en partance vers Marseille avait tenté de faire passer 3 500 paquets de cigarettes Marlboro, dans ce qui s’apparentait à une opération de contrebande bien préparée.
Ces faits traduisent un resserrement des contrôles douaniers sur les mouvements transfrontaliers, notamment en période estivale où les flux de voyageurs augmentent fortement. La douane et la police des frontières coopèrent étroitement, selon les zones, pour détecter les infractions financières ou commerciales en amont, souvent grâce à un profilage affiné des passagers à risque.
Dans le cas de l’aéroport de Constantine, la dissimulation de devises dans les effets personnels démontre que certains voyageurs cherchent à contourner les plafonds légaux sans passer par les canaux bancaires officiels. Pourtant, les autorités rappellent que le transport de devises reste légal, à condition d’être déclaré. Ce cadre est essentiel pour prévenir le blanchiment, la fraude fiscale ou encore le financement d’activités illicites.
Les autorités douanières rappellent que la déclaration de devises est obligatoire pour tous les voyageurs, et que les contrevenants s’exposent à des sanctions lourdes, allant de la confiscation à des poursuites pénales.