La Douane algérienne a intercepté, ce lundi, une somme de 14 000 dinars tunisiens non déclarés, retrouvée en possession d’un voyageur lors d’un contrôle au niveau du poste frontalier d’El Ayoun. Cette nouvelle saisie traduit les efforts continus des autorités douanières pour surveiller les mouvements d’argent à travers les frontières et garantir la conformité aux régulations financières du pays.
Selon un communiqué de la direction générale des douanes, l’incident a eu lieu au point de passage d’El Ayoun, situé dans le sud-ouest de l’Algérie. En procédant à une vérification de routine, les agents des douanes ont découvert la somme en devises étrangères dans les effets personnels d’un passager en partance vers la Tunisie. Le voyageur n’avait pas respecté l’obligation de déclaration des sommes supérieures ou équivalentes à 1000 euros ou leur équivalent en devises étrangères, une réglementation en vigueur depuis plusieurs années en Algérie.
L’absence de déclaration a entraîné immédiatement la confiscation de la somme saisie, conformément à la législation douanière. Ce contrôle s’inscrit dans le cadre de la surveillance accrue des flux financiers à la frontière et vise à empêcher le transfert illégal de devises, qui pourrait nuire à la stabilité de l’économie nationale.
Contrôle strict des devises par la Douane algérienne
Le contrôle strict des devises par la Douane algérienne s’inscrit dans le cadre de gestion de la politique monétaire du pays. La réglementation en vigueur impose aux voyageurs de déclarer toute somme d’argent importante qu’ils transportent, qu’il s’agisse de devises nationales ou étrangères, afin de prévenir le blanchiment d’argent et le financement d’activités illégales.
La Douane joue un rôle important en vérifiant la conformité des voyageurs aux règles de déclaration. Cela permet non seulement d’assurer la sécurité économique du pays, mais aussi de protéger l’intégrité du système financier national. En cas de non-déclaration, la loi prévoit des sanctions qui peuvent inclure la saisie des fonds et des amendes, comme cela a été le cas pour cette récente saisie de 14 000 dinars tunisiens.

Limiter les fuites de devises
Les saisies effectuées par la Douane algérienne ne se limitent pas à des contrôles de routine. Elles font partie intégrante des efforts du gouvernement pour limiter les fuites de devises et protéger l’économie nationale. L’Algérie, en raison de ses défis économiques actuels, met en place des mesures strictes pour contrôler le transfert d’argent à travers ses frontières, afin de maintenir la stabilité de sa monnaie, le dinar algérien.
En saisissant des sommes non déclarées, la Douane algérienne participe activement à la régulation du marché monétaire et à la lutte contre les pratiques de contrebande financière. Cela permet également d’éviter les risques associés aux flux financiers non réglementés, qui pourraient fragiliser l’économie du pays et nuire à ses relations commerciales internationales.
Les tentatives de transfert illégal d’argent se multiplient
Avec la mondialisation des échanges et la facilitation des déplacements transnationaux, les autorités douanières sont confrontées à de nouveaux défis. Le contrôle des devises reste un axe stratégique essentiel pour l’Algérie, notamment en raison des tentatives de transfert illégal d’argent. Les autorités algériennes ont renforcé leurs dispositifs de surveillance, en intégrant des technologies de pointe, telles que la détection électronique, pour identifier les transactions suspectes.
Les douaniers mènent des contrôles à la fois aléatoires et ciblés, ce qui permet de maximiser les chances d’interception des fonds non déclarés. En outre, ces actions font partie d’une stratégie plus large visant à sensibiliser les voyageurs aux conséquences de la non-déclaration de devises et à prévenir les risques économiques associés aux violations de la loi.