À l’approche de l’Aïd el-Adha 2025, les voyageurs entre la France et l’Algérie se heurtent à une réalité bien connue, mais toujours redoutée, les prix des billets pour l’Aid el-Adha 2025 atteignent des sommets. Entre affluence saisonnière et forte demande familiale, les tarifs aériens connaissent une envolée qui pèse lourd dans le budget des familles maghrébines.
Les prévisions s’annoncent tendues sur les axes aériens entre la France et l’Algérie. Comme chaque année, les compagnies aériennes anticipent une demande massive autour de la fête de l‘Aid el-Adha, prévue cette fois autour du 6 ou 7 juin 2025. Résultat : les prix des billets montent dès le début du mois, avec des pics sur la période du 2 au 10 juin. Pour de nombreux voyageurs, organiser un séjour familial devient un véritable casse-tête entre disponibilité limitée et tarifs qui explosent.
La hausse des prix n’épargne aucune compagnie, y compris les plus économiques. Un aller-retour Paris-Orly – Alger s’affiche autour de 660,79 € chez Air Algérie, tandis que le même trajet atteint 628,78 € chez Air France. Même Transavia, habituellement perçue comme plus abordable, propose des vols à partir de 417 €, mais avec des options limitées et des coûts supplémentaires pour les bagages en soute.
Prix des billets pour l’Aid el-Adha 2025 au départ de la France
Sur l’ensemble du territoire français, les tarifs varient selon la ville de départ, mais la tendance reste la même : une hausse significative pour tous les vols vers l’Algérie en début juin. À Marseille, point de départ prisé dans le sud, le vol aller-retour avec Air Algérie vers Alger est affiché à 481,81 €, bagage cabine et soute inclus. À Lille, dans le nord, le même type de trajet grimpe à 555,08 €.
Les vols au départ de Paris, souvent les plus demandés, concentrent une grande partie de la pression tarifaire. Avec Air France, un aller-retour Paris-CDG – Oran s’élève à 432,44 €, tandis qu’un Paris-Orly – Alger dépasse les 620 €, même au tarif standard. Transavia, de son côté, propose un Paris-Orly – Alger à 417 € avec un bagage cabine seulement, ou 569 € pour un bagage en soute de 30 kg. Ces chiffres montrent que même les low cost perdent leur avantage en haute saison.
Quelles options face à la flambée des prix de vol vers l’Algérie
Pour faire face à cette inflation aérienne, les voyageurs n’ont que peu de marge de manœuvre. Réserver le plus tôt possible reste la solution la plus évidente pour tenter de bénéficier de tarifs moins volatils. Mais même cette stratégie montre ses limites en période de forte demande, car les places les plus abordables disparaissent très vite.
Les familles nombreuses et les voyageurs réguliers explorent aussi d’autres alternatives, comme le choix de compagnies avec escales ou la flexibilité des dates. Voler en dehors de la première semaine de juin, par exemple, peut faire baisser la note, mais impose parfois de manquer la fête religieuse sur place. Certains envisagent même de partir d’un aéroport plus éloigné géographiquement, mais potentiellement plus économique, selon les jours et la compagnie.

Des billets rares malgré les prix élevés
Autre difficulté majeure, la disponibilité. Au-delà des montants à payer, c’est l’accès même aux billets qui devient problématique. Plusieurs vols affichent déjà des taux de remplissage élevés, malgré des prix qui dépassent 600 €. Cette rareté est accentuée par le calendrier : la fête tombe en plein démarrage de la saison estivale, période traditionnellement chargée sur les lignes France – Algérie.
Air Algérie, Air France et Transavia ne sont pas en mesure d’absorber l’intégralité de la demande, ce qui pousse certains voyageurs à réserver dans l’urgence ou à multiplier les recherches quotidiennes pour trouver un billet au bon prix. Pour ceux qui espèrent encore un vol de dernière minute, la situation s’annonce complexe.
Une pression qui revient chaque année
La tension tarifaire autour de l’Aïd el-Adha n’est pas nouvelle, mais elle semble s’intensifier d’année en année. Les compagnies justifient cette hausse par la saisonnalité, la hausse des coûts opérationnels, et la concentration des départs en quelques jours. Mais pour les familles franco-algériennes, l’Aïd est une occasion unique de se retrouver. Même à prix fort, nombreux sont ceux qui n’envisagent pas de rater ce rendez-vous familial.
La réalité du terrain montre que les vols pour l’Aïd ne sont pas seulement une affaire de chiffres : ils représentent un lien essentiel entre les générations et les cultures. Un lien qui, en 2025, coûte cher… mais reste inestimable pour ceux qui y tiennent.