La date exacte de l’Aïd el-Adha 2025 à Montréal est désormais connue. Prévue du vendredi 6 au lundi 9 juin, cette fête religieuse majeure réunira la communauté musulmane autour de la prière, du sacrifice rituel et des retrouvailles familiales, dans un contexte organisé et encadré par les autorités locales.
À Montréal, la communauté musulmane se prépare à l’un des moments les plus importants de l’année. L’annonce de la date de l’Aïd el-Adha permet aux fidèles de s’organiser, tant pour les rites religieux que pour les aspects logistiques de la célébration. La confirmation officielle facilite aussi la coordination des activités communautaires, scolaires et professionnelles dans un environnement où plusieurs cultures cohabitent.
L’Aïd el-Adha, également connue sous le nom de fête du sacrifice ou Aid el-Kebir, commémore un épisode central du patrimoine abrahamique : la soumission du prophète Ibrahim (que la paix soit sur lui) à la volonté divine. Ce moment est célébré par des millions de musulmans à travers le monde, y compris à Montréal, où la diversité confessionnelle reste un marqueur fort de l’identité urbaine.
Aïd el-Adha 2025 à Montréal se tiendra du 6 au 9 juin
Le calendrier hégirien, basé sur les cycles lunaires, fixe l’Aïd el-Adha au 10e jour du mois de Dhul-Hijja. En 2025, cette date correspond au vendredi 6 juin, comme le confirment plusieurs institutions islamiques nord-américaines. La célébration s’étendra jusqu’au lundi 9 juin, couvrant ainsi les trois jours traditionnels de la fête.
Les mosquées de Montréal se préparent déjà à organiser la Salat al-Aïd, prière collective matinale qui marque le début des festivités. Selon la tradition, les fidèles doivent effectuer les grandes ablutions, revêtir leurs plus beaux habits, puis se rendre aux lieux de prière dès les premières heures du jour. Cette prière est souvent célébrée dans des espaces publics ouverts pour accueillir un grand nombre de participants.
Organisation du sacrifice animal et enjeux logistiques
Le sacrifice rituel est au cœur des pratiques liées à l’Aïd el-Adha. Il s’agit le plus souvent d’un mouton, d’un agneau, d’une chèvre ou parfois d’un bovin, abattu selon les prescriptions religieuses. À Montréal, ce rituel est encadré par des réglementations strictes. Seules les boucheries halals agréées ou certains abattoirs temporaires autorisés peuvent procéder à l’égorgement selon le rite musulman.
Pour les familles musulmanes, il est impératif de réserver à l’avance. La demande est forte, et les capacités de traitement sont limitées. Certaines associations caritatives proposent également de gérer le sacrifice au nom des fidèles, avec un système de distribution de la viande aux personnes en situation de précarité, tant localement qu’à l’international.
Une célébration communautaire forte dans le contexte canadien
L’Aïd el-Adha 2025 à Montréal s’inscrit dans un environnement multiculturel où les jours fériés religieux ne sont pas toujours reconnus de manière uniforme. De nombreuses familles anticipent donc des demandes de congés spéciaux pour participer aux prières et aux réunions familiales. Des établissements scolaires et certaines entreprises montréalaises prévoient désormais ces dates dans leur calendrier pour favoriser l’inclusion.
Les associations musulmanes locales, comme le Conseil canadien des Imams, jouent un rôle clé dans la coordination des horaires de prière, la diffusion des informations officielles sur le début du mois de Dhul-Hijja, et l’organisation des grands rassemblements.

Pratiques religieuses et préparation spirituelle
Au-delà des aspects logistiques, l’Aïd el-Adha demeure avant tout une expérience de spiritualité partagée. Le hadith rapporté par At-Tirmidhî souligne la valeur du sacrifice auprès d’Allah, indiquant que le sang de l’animal atteint un rang élevé avant même de toucher le sol. Le Prophète (que la paix soit sur lui) a dit, selon Aisha (radhiAllahou ‘anha) :
« Il n’y a pas une œuvre plus agréable auprès de Dieu que l’homme puisse accomplir le jour du sacrifice que de faire couler le sang. La bête sacrifiée est amenée le jour de la résurrection avec ses cornes, ses poils et ses sabots ; son sang atteint une place élevée auprès de Dieu avant même qu’il ne touche le sol. Réjouissez-vous-en ! » Ce rappel pousse les croyants à aborder ce moment avec sérieux, foi et humilité.
Les jours précédents l’Aïd sont également consacrés à l’adoration, avec des jeûnes sur les neuf premiers jours de Dhul-Hijja, recommandés par plusieurs savants. Le 9e jour, jour d’Arafat, est particulièrement valorisé par le jeûne et la prière, même pour ceux qui ne sont pas en pèlerinage.
Les préparatifs vont donc bon train à Montréal, alors que les familles organisent les rites, les visites et les repas, dans un esprit de partage. Le compte à rebours est lancé.