• Accueil
  • Économie
  • Voyages
  • Immigration
  • Société
  • Finance
  • Sport
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Économie
  • Voyages
  • Immigration
  • Société
  • Finance
  • Sport
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Le cadavre d’un Algérien retrouvé 3 ans après sa mort en France

Fatiha Lar Par Fatiha Lar
8 octobre 2025
Dans Société
0
Le cadavre d'un Algérien retrouvé 3 ans après sa mort en France
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Le 22 septembre, à Montrouge, la découverte du corps de Mohand Alouache, 85 ans, a figé le temps. le cadavre de l’Algérien a été retrouvé 3 ans après sa mort en France. Mort depuis 2022, il n’avait manqué à personne. Ni voisins, ni bailleur, ni institutions. Une disparition discrète, révélatrice d’un mal bien plus vaste, la solitude ordinaire.

Un décès passé sous silence

Le corps en décomposition de Mohand Alouache, né en Algérie et installé en France depuis les années 1970, a été retrouvé dans son studio HLM de la rue Hippolyte-Mulin, à Montrouge (Hauts-de-Seine). C’est une équipe d’expulsion, mandatée pour impayés de loyer, qui a fait la macabre découverte.
Selon les premières constatations de la police, le décès remonterait à près de trois ans.

Vous pourriez aussi aimer

Jeux en ligne : 1 milliard de centimes et 2 000 euros saisis en Algérie

Jeux en ligne : 1 milliard de centimes et 2 000 euros saisis en Algérie

7 octobre 2025
Les allocations de la CAF versées en retards en octobre 2025

Les allocations de la CAF versées en retards en octobre 2025

7 octobre 2025

Les enquêteurs ont retrouvé dans le logement des traces d’encombrement extrême, suggérant un syndrome de Diogène, accumulation d’objets, isolement, repli sur soi. Aucune effraction, aucun signe de violence. Seulement le silence d’un homme disparu du monde sans que personne ne s’en émeuve.

Une vie discrète, effacée avec le temps

Arrivé en France en 1970, Mohand avait travaillé dans le secteur du bâtiment, avant d’obtenir son logement social en 2003. Sans proches connus ni enfants, il vivait seul.
Son dernier paiement de loyer remontait à février 2023, mais aucune visite, ni courrier en retour, n’a éveillé l’attention du bailleur. Les enquêtes sociales de l’office HLM étaient restées sans réponse depuis 2019.

Dans l’immeuble, l’étonnement domine. « Le monsieur du premier étage ? Non, je ne l’ai jamais vu », confie une résidente. « Un monsieur mort ici ? On l’aurait su », assure un autre habitant, abasourdi. Personne n’avait remarqué la boîte aux lettres pleine, ni l’odeur persistante. Le temps avait effacé jusqu’à son existence.

La solitude, ce fléau invisible

Ce drame n’est pas isolé. En France, chaque année, plusieurs centaines de personnes sont retrouvées mortes seules, parfois des mois, voire des années après leur décès. Selon le rapport de la Fondation de France (2024), plus d’un Français sur dix souffre d’un isolement social sévère. Chez les plus de 75 ans, cette proportion grimpe à près de 30 %.

Les causes sont multiples, familles éclatées, urbanisation, disparition des solidarités de voisinage. Pour les immigrés de première génération, souvent sans descendance ni proches, la solitude devient un exil dans l’exil.

Les institutions en question

La mort silencieuse de Mohand interroge : comment un locataire peut-il mourir sans que personne ne s’en aperçoive pendant trois ans ?
Ni les services municipaux, ni l’office HLM, ni les voisins n’ont donné l’alerte.

« Les structures de suivi existent, mais elles manquent cruellement de moyens humains », explique une assistante sociale contactée par Le Figaro.
« Beaucoup d’aînés isolés disparaissent ainsi, invisibles aux yeux des dispositifs censés les protéger. »

Mohand Alouache laisse derrière lui peu de traces, sinon l’écho d’un silence trop long. Son histoire dit quelque chose d’un pays où l’on meurt parfois seul dans l’indifférence, entre quatre murs, sans que le monde extérieur ne s’en rende compte.

La mort, ici, ne s’est pas annoncée par un cri, mais par le bruit d’une serrure forcée. Et derrière cette porte, le temps suspendu d’un homme que la société avait oublié depuis longtemps.

Mots clés : diaspora algérienneFait-diversressortissant algérien
Fatiha Lar

Fatiha Lar

Articles connexes

Jeux en ligne : 1 milliard de centimes et 2 000 euros saisis en Algérie

Jeux en ligne : 1 milliard de centimes et 2 000 euros saisis en Algérie

Par Fatiha Lar
7 octobre 2025
0

À Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa, les services de police ont démantelé un réseau de jeux en ligne et...

Les allocations de la CAF versées en retards en octobre 2025

Les allocations de la CAF versées en retards en octobre 2025

Par Fatiha Lar
7 octobre 2025
0

Un simple changement de date, et c’est tout un calendrier budgétaire qui vacille. En octobre 2025, les bénéficiaires des allocations...

Cette aide de la CAF dénoncée par les Français

Cette aide de la CAF dénoncée par les Français

Par Fatiha Lar
21 septembre 2025
0

Depuis quelques semaines, une aide de la CAF, jusqu’à 1 000 €, permettant de financer électroménager ou mobilier, suscite des...

Faut-il bloquer TikTok en Algérie ?

Faut-il bloquer TikTok en Algérie ?

Par Fatiha Lar
14 septembre 2025
0

TikTok en Algérie, réguler ou suspendre ? Avec des millions d’utilisateurs, TikTok est devenu le terrain de jeu favori de...

Article suivant
46 000 euros saisis sur un passager à l'aéroport de Bejaia

46 000 euros saisis sur un passager à l'aéroport de Bejaia

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ViPresse

© VIPresse 2024

Naviguer sur le site

  • Politique de confidentialité
  • Contact
  • Plan du site

Suivez-nous

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Économie
  • Voyages
  • Immigration
  • Société
  • Finance

© VIPresse 2024