Le mariage entre Mahrez et l’Algérie ne connaît aucun regret. Face aux questions récurrentes sur son choix de sélection, le capitaine des Verts répond avec une clarté sans détour. Mahrez a-t-il regretté d’avoir choisi l’Algérie au détriment de la France ? Il tranche.
Il aurait pu porter le maillot bleu, rejoindre une génération dorée et évoluer sous les projecteurs de l’équipe de France. Mais IL a choisi l’Algérie. Un choix personnel, intime, qui continue d’intriguer et d’alimenter les débats. Des années après cette décision, l’ancien capitaine des Fennecs l’assume pleinement, sans détour ni nostalgie. Pour lui, la question ne s’est jamais vraiment posée.
Mahrez a-t-il regretté d’avoir choisi l’Algérie au détriment de la France ?
« Je suis Algérien de cœur et d’âme », tranche Riyad Mahrez. La question revient régulièrement dans les débats, parfois relancée par certains médias européens ou par des internautes nostalgiques d’un Mahrez en Bleu, a-t-il un jour regretté de ne pas avoir joué pour l’équipe de France ? L’attaquant du club saoudien Al-Ahli, capitaine des Verts et champion d’Afrique 2019, a mis les choses au clair une bonne fois pour toutes.
Dans une déclaration sans ambiguïté, l’ancien joueur de Manchester City a affirmé n’avoir « jamais regretté, même un seul jour », d’avoir choisi l’équipe d’Algérie. « J’ai toujours su que je porterais ce maillot. Même si la France m’avait tendu la main, j’aurais dit non », a-t-il lancé avec fermeté.
Un choix assumé dès les débuts
Pour comprendre cette fidélité, il faut revenir aux origines du joueur. Né à Sarcelles en 1991, Mahrez est issu d’une famille profondément attachée à l’Algérie. Son père, décédé alors qu’il n’avait que 15 ans, était un fervent supporter des Fennecs. Ce lien affectif, presque viscéral, a très tôt forgé sa trajectoire.
À ses débuts professionnels, alors que Mahrez jouait encore à Leicester, des rumeurs évoquaient un possible intérêt de la Fédération française. Mais le joueur n’a jamais laissé la porte entrouverte. Dès ses premières convocations avec l’Algérie en 2014, il a montré qu’il ne considérait pas ce choix comme un plan B, mais comme un engagement de cœur.
Mahrez, plus qu’un simple joueur de la sélection
Depuis plus de dix ans, Riyad Mahrez est devenu bien plus qu’un simple international algérien. Il est une figure emblématique de la génération dorée qui a offert au pays une CAN inoubliable en 2019, avec un but mythique en demi-finale contre le Nigeria. À chaque rassemblement, malgré les polémiques ou les critiques, il répond toujours présent.
Aujourd’hui encore, alors qu’il évolue loin de l’Europe, Mahrez reste un pilier de l’équipe nationale. Sa présence est attendue comme un symbole de constance et de fidélité. Un choix qu’il assume et qu’il revendique, malgré les nombreuses critiques dont il est parfois l’objet.
Il serait réducteur de croire que le choix de Mahrez a été uniquement sentimental. La sélection algérienne, bien que moins médiatisée que les Bleus, lui a offert une place centrale, un rôle de leader qu’il n’aurait probablement jamais eu en France. À talent égal, les places chez les Bleus sont rares, souvent verrouillées, et la concurrence féroce.
En revanche, en Algérie, Mahrez est devenu un héros national. Ses gestes techniques, ses prises de parole, sa manière de célébrer les victoires ou de porter le drapeau ont profondément marqué la nouvelle génération de supporters. Le respect qu’il inspire dépasse le terrain.
Une fidélité saluée par les supporters
Sur les réseaux sociaux, sa déclaration a été largement relayée et saluée. Des milliers d’internautes algériens lui ont exprimé leur reconnaissance pour cette fidélité sans faille, dans un contexte où beaucoup de binationaux hésitent encore à se prononcer entre leurs deux identités. « Mahrez est l’exemple à suivre », écrit un fan sur X. « Il n’a pas attendu qu’on le supplie. Il est venu, il s’est imposé, il a gagné. C’est ça l’amour du pays. » D’autres y voient un rappel utile à ceux qui flirtent trop longtemps avec les sélections européennes avant de choisir l’Algérie « par défaut ».
Au-delà du football, le choix de Mahrez résonne comme une fidélité assumée. À une époque où les identités se négocient et les parcours se calibrent, son attachement à l’Algérie s’impose sans calcul, comme une évidence personnelle., il incarne une forme de sincérité rare. Alors, Mahrez a-t-il regretté d’avoir choisi l’Algérie ? La réponse est claire, nette, et désormais gravée dans les mémoires, « Jamais. »