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Pas de regroupement familial pour un Algérien établi depuis 13 ans en France

Fatiha Par Fatiha
11 juin 2025
Dans Immigration
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Pas de regroupement familial pour un Algérien établi depuis 13 ans en France
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Le dossier d’un ressortissant algérien installé en France depuis 2012 a été rejeté par le tribunal administratif de Caen. Cet homme, qui espérait faire venir sa femme et sa fille dans le cadre d’un regroupement familial algérien en France 2025, a vu sa demande refusée pour des raisons économiques et administratives.

L’accès au regroupement familial reste semé d’embûches, même pour des étrangers présents en France depuis de nombreuses années. C’est le cas de cet Algérien établi à Flers depuis 2012, qui vient de se heurter à un refus définitif. Malgré ses treize ans de présence régulière sur le territoire français, ses démarches pour faire venir son épouse et sa fille depuis l’Algérie n’ont pas abouti. Son état de santé, ses ressources limitées et l’absence de preuves concrètes sur l’intensité des liens familiaux ont conduit le tribunal administratif de Caen à confirmer le rejet de sa demande de regroupement familial. Un verdict qui met en lumière la rigueur des critères exigés et la complexité croissante de ces procédures en 2025.

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Une procédure de regroupement familial qui échoue après 13 ans en France

En 2025, le regroupement familial algérien en France reste un parcours difficile pour de nombreux demandeurs. L’histoire de Kassa X, un ressortissant algérien installé à Flers depuis avril 2012, illustre la complexité de ces démarches. Cet homme de 44 ans avait entrepris toutes les procédures nécessaires pour faire venir son épouse et sa fille nées en Algérie, mais son dossier n’a pas été accepté par les autorités françaises.

Ancien déménageur, Kassa X avait perdu son emploi après un accident du travail en 2021. Deux ans plus tard, il était licencié pour motif économique. Sa demande de regroupement familial, déposée en juin 2023, reposait sur la nécessité d’être assisté au quotidien en raison de son état de santé. Malgré l’appui du maire de Flers qui avait validé les critères de logement et de ressources, la préfecture de l’Orne a refusé la demande, estimant que les revenus du demandeur,une indemnité de 1 230 euros par mois étaient insuffisants pour subvenir aux besoins d’une famille de trois personnes.

Un refus confirmé par le tribunal administratif

Contestant la décision préfectorale, Kassa X a saisi le tribunal administratif de Caen. Il a soutenu que ce refus de regroupement familial algérien en France 2025 était discriminatoire et lié à son handicap. Il a également précisé que son épouse disposait d’économies en Algérie, estimées à plus de 9 000 euros.

Cependant, le tribunal n’a pas accédé à sa demande. Les juges ont considéré que les ressources de la famille ne permettaient pas de garantir une stabilité financière suffisante sur le long terme. L’épargne de l’épouse n’a pas pesé en faveur du dossier, les magistrats rappelant qu’un compte créditeur ponctuel ne constitue pas une preuve de revenus réguliers et durables.

Le tribunal a reconnu que l’état de santé du demandeur nécessitait bien une aide dans les actes de la vie quotidienne. Pourtant, il a souligné que l’épouse n’était pas la seule personne susceptible de lui apporter cette assistance. En d’autres termes, l’argument médical n’a pas suffi à justifier l’urgence ni l’exclusivité du regroupement familial.

Face au refus de la préfecture de lui accorder le regroupement familial, le ressortissant algérien a porté l’affaire devant la justice.
➡️ L’article complet dans le premier commentaire pic.twitter.com/ctYMwEkQOk

— TSA Algérie (@TSAlgerie) June 10, 2025

L’intensité des liens familiaux remise en question

Un autre aspect a particulièrement retenu l’attention des juges. Selon le tribunal administratif de Caen, le demandeur n’a pas apporté suffisamment d’éléments démontrant la solidité et l’intensité des liens familiaux qu’il aurait entretenus avec son épouse et sa fille restées en Algérie. Cette absence de preuves tangibles a affaibli le dossier, d’autant que la famille n’a pas résidé ensemble de manière prolongée depuis le mariage, célébré en octobre 2021.

Les juges ont également estimé que le droit à une vie familiale normale n’était pas bafoué, dans la mesure où le demandeur peut, en théorie, voyager en Algérie pour voir sa famille. Ils ont rappelé que son épouse et sa fille pouvaient également solliciter un visa pour lui rendre visite en France.

Une lecture que Kassa X conteste fermement. Selon lui, son état de santé rend les déplacements de plus en plus compliqués. De plus, il estime qu’obtenir un visa pour la France demeure très difficile pour les citoyens algériens. Cette réalité, bien connue, n’a pas pesé dans la balance du tribunal.

Les critères administratifs actuels du regroupement familial

Le regroupement familial en France permet à un ressortissant étranger en situation régulière de faire venir son conjoint et ses enfants mineurs pour vivre avec lui. Ce dispositif est soumis à des conditions strictes qui sont régulièrement réévaluées. En 2025, les critères administratifs sont plus rigoureux que jamais et leur non-respect peut rapidement entraîner un refus, même pour des personnes installées depuis de nombreuses années sur le territoire français.

  • La condition de résidence régulière et continue : Pour pouvoir déposer une demande de regroupement familial, l’étranger doit résider en France de manière régulière depuis au moins 18 mois.
  • La condition de ressources minimales : L’un des principaux obstacles dans les dossiers de regroupement familial concerne les revenus. En 2025, le demandeur doit justifier de ressources stables et suffisantes pour subvenir aux besoins de sa famille. Les montants exigés varient selon le nombre de personnes à accueillir.
  • La condition de logement décent : Le logement du demandeur doit répondre à des critères de salubrité, de superficie et de confort fixés par la réglementation. Un avis favorable de la mairie sur la conformité du logement est indispensable.
  • La condition d’intégration familiale : Les autorités examinent également la réalité et la stabilité des liens familiaux. Les demandeurs doivent apporter des preuves concrètes de la vie commune passée, des contacts réguliers, et de l’entretien des relations familiales malgré la distance. Les éléments comme les échanges de correspondances, les relevés de visites ou les transferts d’argent peuvent être analysés.
  • Les dérogations possibles : Dans certains cas spécifiques, notamment en matière de handicap ou de maladie grave, des dérogations aux conditions de ressources peuvent être accordées. Mais ces situations doivent être solidement documentées et justifiées.

Enfin, le droit à une vie familiale normale est garanti par la Convention européenne des droits de l’homme, mais ce principe ne suffit pas à lui seul à obtenir une autorisation si les critères administratifs ne sont pas remplis.

Une décision lourde de conséquences humaines

Ce cas met en lumière la rigueur accrue des autorités françaises dans le traitement des demandes de regroupement familial algérien en France 2025. Les conditions de ressources sont examinées avec attention, tout comme la nature des liens familiaux et la capacité des demandeurs à assumer financièrement l’installation des membres de leur famille.

Même dans des situations humanitaires ou médicales, l’administration et les juges exigent des preuves solides, une stabilité financière avérée, des revenus réguliers et une relation familiale suffisamment démontrée. Les épargnes ponctuelles, les promesses de soutien financier ou les justificatifs médicaux sans urgence absolue ne suffisent plus à faire pencher la décision en faveur du demandeur.

Pour Kassa X, ce refus signifie une séparation prolongée avec sa famille, malgré treize années de vie en France et un parcours régulier. Ce type de décision interroge sur les critères d’appréciation appliqués dans les dossiers de regroupement familial algérien en France 2025, où la question des ressources semble parfois l’emporter sur les considérations humaines et familiales.

La situation de ce père de famille soulève également la question des alternatives pour les personnes handicapées, qui, malgré leurs besoins spécifiques, doivent justifier d’un niveau de revenus souvent difficile à atteindre après un accident ou une perte d’emploi.

Mots clés : immigrationRegroupement familialTitre de séjour
Fatiha

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