Quand on regarde les possibilités d’immigration vers le Canada, particulièrement pour les Algériens, il vaut le coup de s’intéresser au Programme pilote d’immigration au Canada atlantique (PICA). Lancé officiellement le 6 mars 2022, ce programme a été créé pour répondre à un besoin de main‑d’œuvre dans quatre provinces : le Nouveau‑Brunswick, la Nouvelle‑Écosse, l’Île‑du‑Prince‑Édouard et Terre‑Neuve‑et‑Labrador
Un communiqué publié le 27 juin 2025 par l’ambassade du Canada en Algérie souligne que les Algériens sont explicitement concernés par ce programme. Il encourage les candidats admissibles à vérifier rapidement leur éligibilité et à préparer leur dossier. Le PICA est considéré comme une opportunité concrète pour les travailleurs qualifiés et les diplômés étrangers souhaitant la résidence permanente au Canada atlantique.
La maîtrise du français ou de l’anglais est nécessaire. Il faut fournir un test reconnu (CLB/NCLC) datant de moins de deux ans : niveau CLB 5 pour les FEER 0 à 3, CLB 4 pour les FEER 4. En plus, il est obligatoire de prouver des fonds suffisants pour subvenir aux besoins de soi et des personnes à charge, à moins d’avoir déjà un emploi légal au Canada
Les conditions pour candidater au PICA
Pour les Algériens, parler à la fois français et anglais est un atout dans le système de points comme pour l’Éxpress Entry ou d’autres voies nationales. Le PICA offre une route directe basée sur l’emploi et la résidence provinciale, ce qui le distingue des systèmes purement de points. Le fait que l’ambassade en Algérie encourage explicitement les candidatures témoigne d’une priorité ciblée pour ce pays.
Travailleurs qualifiés ayant accumulé au moins 1 560 heures de travail rémunéré (soit 30 h/semaine pendant un an) dans les cinq dernières années, dans une profession classée FEER 0 à 4 (Classiication nationale des professions). Les stages non rémunérés ou le travail indépendant ne comptent pas.
Diplômés étrangers ayant obtenu un diplôme postsecondaire d’au moins deux ans dans l’une des provinces de l’Atlantique, au cours des 24 mois précédant la demande. Ils doivent avoir résidé au moins 16 mois dans la province concernée et avoir détenu un permis d’études et de travail valide

La maîtrise du français ou de l’anglais est nécessaire. Il faut fournir un test reconnu (CLB/NCLC) datant de moins de deux ans : niveau CLB 5 pour les FEER 0 à 3, CLB 4 pour les FEER 4. En plus, il est obligatoire de prouver des fonds suffisants pour subvenir aux besoins de soi et des personnes à charge, à moins d’avoir déjà un emploi légal au Canada
Le parcours via PICA se structure en plusieurs phases :
- Obtenir une offre d’emploi d’un employeur désigné de l’une des quatre provinces.
- Une fois l’offre acceptée, l’employeur contacte les services d’établissement pour élaborer un plan d’installation.
- Ce plan est envoyé à la province pour obtenir une désignation provinciale (certificat d’approbation).
- Ensuite, le candidat peut déposer une demande de résidence permanente (RP) auprès d’IRCC, accompagnée du certificat, du plan, des documents personnels, tests linguistiques, etc. Un permis de travail temporaire peut être demandé pendant le traitement, si nécessaire
Une fois approuvée, la demande passe par des contrôles médicaux, vérifications de sécurité, et une confirmation au point d’entrée ou auprès d’un bureau IRCC, pour finaliser la résidence permanente et prouver l’intention de s’établir dans la province concernée
Cependant, il faut noter une suspension temporaire du PICA, annoncée le 4 avril 2025 par les autorités du Nouveau‑Brunswick. Cette suspension fait suite à l’atteinte du quota annuel de candidatures
À partir de cette date, aucune nouvelle demande ou invitation à devenir employeur désigné ne sont acceptées. Seules les demandes soumises avant le 4 avril 2025 seront traitées normalement. La pause est prévue jusqu’à la fin de l’année 2025, avec une possible réouverture début 2026, accompagnée de nouveaux quotas. Malgré cette suspension, plusieurs alternatives à PICA restent ouvertes : Le Programme des candidats des provinces (PCP) où chaque province peut sélectionner des profils adaptés à ses besoins.
Le PICA a souffert en 2025 de retards dans le traitement, dû à un volume élevé de dossiers reçus en début d’année. Immigration Nouveau‑Brunswick reconnaît l’impossibilité de fournir un délai précis par dossier, et cela peut affecter la validité d’un permis de travail si celui-ci expire avant finalisation du dossier.