La somme maximale autorisée en avion ne doit pas être prise à la légère, surtout lorsqu‘on voyage à l’international. À Annaba, les Douanes ont récemment intercepté un passager en partance pour la Turquie avec 28 000 euros non déclarés. Ce rappel intervient alors que la surveillance aux frontières s’intensifie à l’approche de la saison estivale.
Les douaniers de l’aéroport Rabah Bitat d’Annaba n’ont rien laissé passer. Dimanche 2 juin 2025, un passager sur le point d’embarquer pour la Turquie a été arrêté en possession de 28 000 euros avec une somme d’argent liquide non déclarée. Un chiffre bien au-dessus de la somme maximale autorisée en avion, qui impose, au-delà d’un certain seuil, une déclaration obligatoire aux autorités douanières. Cette saisie rappelle, une fois encore, l’importance de bien connaître les règles qui encadrent le transport de devises à l’étranger, au risque de voir ses fonds saisis et de s’exposer à des poursuites.

Transport de devises, la vigilance s’intensifie à l’aéroport d’Annaba
Dimanche 2 juin 2025, une opération conjointe entre les agents des Douanes algériennes et la Police des frontières a permis de détecter un cas de non-déclaration de devises à l’aéroport Rabah Bitat d’Annaba. Lors d’un contrôle de routine sur un vol à destination de la Turquie, un passager a été intercepté en possession de 28 000 euros en espèces. Le montant, bien au-dessus des seuils autorisés sans déclaration, a été immédiatement confisqué par les autorités compétentes.
Cette saisie n’est pas un cas isolé. Elle intervient dans un contexte de renforcement des contrôles, notamment à l’approche de la saison estivale, où les flux de voyageurs augmentent sensiblement. Les Douanes algériennes rappellent que le respect de la législation sur la circulation des capitaux est une priorité pour lutter contre les transferts illégaux de fonds et les fraudes transfrontalières.
Somme maximale autorisée en avion, ce que dit la réglementation algérienne
Conformément aux lois en vigueur, les voyageurs algériens, qu’ils soient résidents ou non-résidents, doivent impérativement déclarer toute somme excédant 1 000 euros ou l’équivalent en devises étrangères à l’entrée ou à la sortie du territoire. À l’exportation, la somme maximale autorisée sans formalité bancaire est fixée à 7 500 euros, à condition de fournir un avis de débit si la somme est issue d’un compte devise local.
Dans le cas de ce passager intercepté à Annaba, la somme dépassait largement le seuil réglementaire. Le non-respect de cette règle constitue une infraction douanière grave et expose le contrevenant à des poursuites judiciaires, voire à des peines d’amende ou de prison, selon la gravité des faits et les circonstances de l’infraction.
Cet incident intervient alors que les autorités multiplient les campagnes d’information à destination des voyageurs. L’objectif est clair, faire respecter les règles sur la circulation des devises et sensibiliser le public aux risques encourus. La plateforme numérique ALCES, récemment lancée par la Direction générale des Douanes, permet désormais aux passagers de déclarer en ligne leurs devises ou objets de valeur avant leur passage à la frontière.
Un été sous haute surveillance
Pour les personnes souhaitant voyager avec de fortes sommes d’argent, il est vivement conseillé de se rapprocher de leur banque ou des services douaniers afin de connaître les démarches nécessaires. En cas de doute, mieux vaut déclarer spontanément que risquer une confiscation ou un contentieux pénal.
Alors que les vacances d’été approchent, les services douaniers restent en alerte. La saisie de 28 000 euros à Annaba s’ajoute à une série d’interceptions réalisées ces dernières semaines dans d’autres aéroports du pays. Une chose est certaine, les autorités ne relâcheront pas leur vigilance, et les voyageurs ont tout intérêt à bien se renseigner avant leur départ. Car au-delà des valises, ce sont aussi les règles que l’on emporte avec soi.