C’est fini pour les tickets carton pour voyager en Île-de-France, Ils disparaîtront définitivement à partir de l’été 2026. Nous assistons à la fin programmée d’un mode de transport emblématique de notre région parisienne. Aujourd’hui, bien que 76% des titres de transport soient déjà achetés de façon dématérialisée, près d’un quart des voyageurs utilisent encore ce format cartonné.
Cette transition vers un système entièrement numérique est déjà bien engagée en Île-de-France. En effet, depuis le 13 mai, 400 gares, représentant 50% du réseau, ne vendent plus ces tickets en carton. Par ailleurs, cela fait presque quatre ans que les carnets de tickets T+ sont progressivement retirés des automates dans les stations de métro et gares RER. Chaque semaine, environ 6,5 millions de titres à l’unité sont vendus, dont la majorité sous forme dématérialisée. Nous vivons donc les dernières années d’un système qui a longtemps caractérisé les transports parisiens.
Île-de-France annonce la fin des tickets carton en 2026
C’est maintenant officiel,Île-de-France Mobilités (IDFM) a précisé le calendrier complet de l’abandon des tickets magnétiques en carton. Le petit rectangle de 6,5 x 3 cm, équipé d’une bande magnétique depuis 1973, vit ses dernières années.
Le plan de retrait progressif s’articule autour de plusieurs étapes clés. Premièrement, dès l’été 2025, certains bus et tramways refuseront déjà les tickets carton, bien que « les véhicules équipés d’anciens appareils de validation continueront de les accepter temporairement jusqu’en mai 2026 ». Ensuite, à partir de fin octobre 2025, pratiquement aucune gare ne proposera plus ces tickets à la vente. Finalement, l‘été 2026 marquera la fin définitive de leur validité sur l’ensemble du réseau métro, train et RER.
Les voyageurs disposant encore de tickets magnétiques pourront donc les utiliser pendant une période transitoire d’environ neuf mois, entre octobre 2025 et juin 2026. Pour faciliter cette transition, IDFM réfléchit actuellement à « des mesures pour faciliter l’échange des anciens titres papier non utilisés pour leurs équivalents numériques ».
Cette décision s’inscrit dans une stratégie de modernisation plus large. « Ce ticket devient de plus en plus obsolète avec la dématérialisation des titres de transport, qui facilite le stockage des titres, réduit les déchets cartons et l’impact sur l’environnement, et permet d’éviter la queue aux guichets grâce à l’achat sur smartphone », explique IDFM.

Pourquoi les tickets carton deviennent obsolètes
Au-delà du simple désir de modernisation, plusieurs raisons concrètes expliquent pourquoi les tickets carton deviennent définitivement obsolètes en Île-de-France.
Premièrement, la démagnétisation. Chaque année, près de cinq millions de tickets deviennent inutilisables simplement parce qu’ils ont côtoyé des clés ou des pièces de monnaie dans les poches des usagers. En effet, Laurent Probst, directeur d’Île-de-France Mobilités, a souligné que « un problème majeur avec le ticket, c’est qu’ils se démagnétisent dans les poches ou les sacs des gens ».
Deuxièmement, l’impact environnemental est considérable. Les tickets jetés mettent au minimum un an à se décomposer. La transition vers des solutions numériques permettra d’éliminer 550 millions de petits morceaux de déchets rectangulaires chaque année. Par ailleurs, des études démontrent que l’impact environnemental des différents systèmes de billetterie, du plus élevé au plus faible, sont : le ticket papier, le ticket plastique à usage limité, la carte à puce avec portillons, et la carte à puce sans portillons.
En outre, les alternatives modernes offrent des avantages indéniables. Le passe Navigo Easy, lancé comme solution de remplacement, est rechargeable à volonté, résistant et écologique. De même, le service Navigo Liberté+ permet de voyager sans contrainte de rechargement et offre une réduction de 20% sur le prix des trajets.
Ainsi, après 64 utilisations, la consommation d’énergie « par utilisation » de la carte à puce devient inférieure à celle du ticket papier à usage unique. Cette efficacité énergétique démontre la pertinence économique du changement.
Enfin, la commodité pour les usagers est significative. Fini les files d’attente aux guichets ! Les solutions numériques permettent d’acheter et de recharger les titres à tout moment via smartphone. Comme l’a remarqué une Parisienne, Beatrice Garcia : « En France, nous avons 10 ans de retard avec ces tickets. Avoir des tickets papier dans un monde numérique est un peu ridicule ».
Comment la transition sera mise en œuvre d’ici 2026
La mise en place de cette importante transition technologique nécessite une approche méthodique pour accompagner les millions d’usagers des transports franciliens. Pour garantir une adaptation progressive, Île-de-France Mobilités (IDFM) a élaboré un plan d’action en plusieurs phases.
Premièrement, IDFM a déjà commencé à déployer une vaste campagne d’information auprès des voyageurs. Des affiches explicatives sont installées dans les stations concernées et des agents de médiation circulent pour renseigner les usagers sur les alternatives disponibles. Cette stratégie d’accompagnement s’intensifiera à l’approche des échéances clés du calendrier.
En parallèle, l’autorité organisatrice des transports franciliens accélère l’installation de nouveaux équipements dans les gares et stations. Les distributeurs automatiques sont progressivement mis à jour pour faciliter l’achat des titres dématérialisés. Par ailleurs, des solutions de remplacement sont proposées, notamment le passe Navigo Easy, rechargeable et plus écologique, ainsi que le service Navigo Liberté+ qui offre une tarification avantageuse.
Durant la période transitoire d’environ neuf mois entre octobre 2025 et juin 2026, les voyageurs pourront continuer d’utiliser leurs tickets magnétiques restants. IDFM réfléchit actuellement à « des mesures pour faciliter l’échange des anciens titres papier non utilisés pour leurs équivalents numériques ».
Pour accompagner les publics moins familiers avec les outils numériques, des dispositifs spécifiques sont mis en place. Des ateliers d’initiation à l’utilisation des applications mobiles sont organisés dans certaines gares. De même, des solutions alternatives sont prévues pour les touristes et visiteurs occasionnels.
L’objectif est d’atteindre une transition complète sans heurts d’ici l’été 2026. À cette date, l’ensemble du réseau aura basculé vers une billettique entièrement dématérialisée, marquant la fin définitive du ticket carton en Île-de-France après plus de cinq décennies d’utilisation.
Cette transformation représente un défi logistique considérable, mais elle s’inscrit dans une évolution nécessaire vers des modes de transport plus modernes, pratiques et respectueux de l’environnement.

La disparition programmée du ticket en carton
Après des décennies de fidèles services, nous assistons donc à la disparition programmée du ticket carton en Île-de-France. Certainement, cette transition représente bien plus qu’un simple changement technologique. Le petit rectangle magnétique, compagnon quotidien de millions de voyageurs depuis 1973, fait partie intégrante du patrimoine culturel parisien. Néanmoins, les avantages des alternatives numériques sont indéniables.
Finalement, la fin des tickets magnétiques résout plusieurs problèmes majeurs. D’une part, elle élimine le désagrément des tickets démagnétisés qui touchait cinq millions d’usagers chaque année. D’autre part, elle réduit considérablement l’impact environnemental en supprimant plus de 550 millions de déchets annuels. Par ailleurs, les solutions comme Navigo Easy ou Navigo Liberté+ offrent une praticité que le ticket carton ne pouvait égaler.
Le calendrier établi par Île-de-France Mobilités nous laisse encore quelques mois pour nous adapter à cette révolution. Dès l’été 2025, les premiers bus et tramways commenceront à refuser les tickets carton, suivis progressivement par l’ensemble du réseau jusqu’à l’été 2026. Pendant cette période transitoire, nous pourrons encore utiliser nos derniers tickets tout en nous familiarisant avec les alternatives numériques.
Ainsi s’achève l’histoire d’un objet emblématique des transports parisiens. Quoique nostalgiques, nous devons reconnaître que cette évolution s’inscrit parfaitement dans la modernisation nécessaire de nos infrastructures. À l’heure du tout-numérique, le ticket carton appartenait déjà au passé. Sa disparition marque un tournant dans notre façon de vivre la mobilité urbaine, désormais plus fluide, plus écologique et résolument tournée vers l’avenir.
FAQs
- Quand les tickets de métro en carton seront-ils complètement supprimés en Île-de-France ? Les tickets de métro en carton seront définitivement supprimés à partir de l’été 2026 en Île-de-France. Leur validité prendra fin sur l’ensemble du réseau métro, train et RER à cette date.
- Pourquoi les autorités ont-elles décidé de supprimer les tickets en carton ? Cette décision a été prise pour plusieurs raisons : réduire les déchets et l’impact environnemental, éviter les problèmes de démagnétisation, faciliter l’achat et le stockage des titres de transport, et moderniser le système de billetterie.
- Quelles sont les alternatives proposées aux tickets en carton ? Les principales alternatives sont le passe Navigo Easy, qui est rechargeable et plus écologique, ainsi que le service Navigo Liberté+ qui offre une tarification avantageuse. Des solutions dématérialisées via smartphone sont également disponibles.
- Comment se déroulera la transition vers la fin des tickets en carton ? La transition se fera progressivement. Dès l’été 2025, certains bus et tramways commenceront à refuser les tickets carton. À partir de fin octobre 2025, la plupart des gares ne les vendront plus. Une période transitoire est prévue jusqu’en juin 2026 pour utiliser les tickets restants.
- Que faire si j’ai encore des tickets en carton après leur suppression ? Île-de-France Mobilités réfléchit actuellement à des mesures pour faciliter l’échange des anciens titres papier non utilisés contre leurs équivalents numériques. Des informations plus précises seront communiquées à l’approche de la date de suppression finale.