Le prix de 100 euros en DZD à Paris pour ce 12 mai 2025 est évalué à 26 000 dinars algériens. Ce taux de 1 euro pour 260 dinars demeure stable ces deux derniers jours, facilitant les opérations de change des membres de la diaspora algérienne vivant en France.
En l’absence de variations marquées, cette parité offre une visibilité importante pour ceux qui effectuent des transferts réguliers. Les Algériens établis à Paris ou dans d’autres grandes villes françaises ont l’habitude de suivre de près l’évolution de cette valeur, car elle influence directement le pouvoir d’achat de leurs proches dans leur pays d’origine.
Les canaux utilisés pour convertir les devises sont multiples, bien que les méthodes restent généralement organisées autour de réseaux informels et formels, selon les profils des expéditeurs et des montants concernés.
Prix de 100 euros en DZD à Paris stable au 12 mai 2025
À paris, le taux de change du prix de 100 euros en DZD s’établit à 260 dinars pour 1 euro, ce qui porte la conversion totale à 26 000 dinars algériens. Ce niveau reste inchangé par rapport à la veille et reflète une période de stabilité relative sur le marché de change informel utilisé majoritairement à Paris par la diaspora algérienne.
Cette constance s’explique en partie par la stabilité de l’euro sur le marché international et l’absence de fluctuations majeures dans les annonces de politique monétaire des grandes banques centrales. L’euro a récemment consolidé sa position face aux devises émergentes, tandis que le dinar algérien, bien qu’officiellement coté différemment, continue de refléter une valeur parallèle sur les places de change informelles.
Il convient de rappeler que ce taux diffère de celui pratiqué par la Banque d’Algérie, où l’euro est affiché à environ 146 DZD dans le marché officiel. Ce différentiel est largement pris en compte par les acteurs engagés dans le transfert d’argent vers l’Algérie, qui arbitrent en fonction de l’urgence, de la fiabilité des canaux et de la réglementation applicable.

Comment la diaspora algérienne à Paris change ses euros
À Paris, les membres de la communauté algérienne utilisent diverses méthodes pour convertir leurs euros en dinars. Le recours aux services de transfert d’argent classiques, Western Union, ou aux agences spécialisées, demeure courant, surtout pour les envois déclarés ou pour les foyers moins familiers avec les alternatives. Ces opérateurs appliquent généralement des taux proches du cours bancaire officiel, auquel s’ajoutent des frais de service.
Cependant, une part importante des transferts s’effectue via des circuits informels, dans lesquels les billets de 100 euros sont échangés directement contre des dinars en cash, sur la base de la valeur observée à Paris, comme celle du jour : 260 DZD. Ces transactions s’opèrent entre particuliers, dans les commerces ou les zones connues pour abriter ces réseaux.
Ces opérations s’appuient sur des mécanismes bien huilés. En pratique, un agent à Paris encaisse les euros et remet les dinars à un correspondant en Algérie, selon un schéma de compensation sans sortie physique de capitaux. Ce procédé permet des transferts rapides, sans passer par les circuits bancaires, mais il comporte des risques liés à l’absence de garanties légales.
Facteurs expliquant le niveau actuel de l’euro face au dinar
Le maintien du taux de 260 dinars pour 1 euro à Paris s’explique par plusieurs facteurs économiques. D’abord, la stabilité de la monnaie unique européenne ces dernières semaines, dans un contexte où la BCE n’a pas signalé de modifications majeures de sa politique de taux. Ensuite, en Algérie, malgré une inflation toujours présente, le dinar connaît une résistance notable, soutenue par une hausse des revenus issus des hydrocarbures et une réduction du déficit commercial.
En parallèle, les restrictions sur les devises étrangères appliquées dans le système bancaire officiel algérien continuent d’alimenter une demande soutenue pour l’euro à l’étranger. Ce phénomène entraîne un écart persistant entre les taux officiels et les cours observés sur les marchés alternatifs comme celui de Paris.
Il est aussi important de noter que les transferts vers l’Algérie constituent une source régulière de devises, estimée à plusieurs milliards d’euros par an. Ce flux contribue à maintenir une activité constante sur le marché parallèle, qui ajuste ses taux de manière pragmatique selon l’offre et la demande locale.
Ce lundi 12 mai, ceux qui envoient de l’argent vers l’Algérie depuis Paris devront donc compter 100 euros pour obtenir 26 000 dinars algériens. Une conversion sans surprise, mais dont le poids reste conséquent dans un pays où le revenu moyen mensuel est souvent inférieur à cette somme.