Le prix de 100 euros en DZD connaît une légère variation à Paris ce 25 mai 2025. Le taux du marché parallèle affiche une conversion de 100 euros à 25 900 dinars algériens, contre 26 000 la veille, reflétant un ajustement marginal observé dans les échanges informels.
À Paris, la dynamique du change parallèle euro/dinar continue de rythmer les échanges au sein de la communauté algérienne. Le marché informel reste un canal de référence pour de nombreux ressortissants et binationaux qui y recourent régulièrement, notamment lors des périodes de transfert vers l’Algérie. Cette activité s’inscrit dans un cadre bien établi, parallèle aux institutions financières classiques.
En ce dimanche 25 mai, le taux appliqué à l’achat de devises affiche une légère inflexion. Les chiffres disponibles sur les plateformes d’échange informel indiquent une cotation moyenne de 259 DZD pour 1 euro, contre 260 DZD lors de la séance du 24 mai. Ce repli technique de 0,38 % reste marginal, mais suffisant pour ajuster les volumes échangés au quotidien.
Cependant, à Alger, sur le marché informel, le taux de change de l’euro affiche ce 25 mai une légère progression. Le prix de 100 euros en dinars algériens s’établit à 26 050 DZD à la vente et 25 900 DZD à l’achat. Cette évolution haussière s’explique notamment par l’approche de l’Aïd el-Adha et les préparatifs du départ vers La Mecque pour le Hajj. Ces événements entraînent une demande accrue en devises étrangères, particulièrement en euros. Ce contexte pourrait influencer le marché parallèle à Paris, où une hausse des taux reste possible au cours de la journée en fonction des flux observés.
Prix de 100 euros en DZD et évolution récente du taux de change parallèle
Sur la base du taux constaté ce 25 mai, le prix de 100 euros en DZD s’établit à 25 900 dinars algériens. Ce niveau s’inscrit dans une zone de stabilité relative observée depuis le début du mois, oscillant entre 258 et 260 dinars pour un euro selon les places informelles de la région parisienne.
La micro-variation observée cette semaine peut être mise en relation avec une légère baisse de la demande locale en devises, combinée à une disponibilité plus souple de billets d’euro en circulation. Il ne s’agit pas d’un retournement de tendance, mais plutôt d’un ajustement lié à la conjoncture immédiate, notamment à la fin des flux élevés liés aux vacances de printemps.
À noter que le marché parallèle repose sur des critères spécifiques, distincts du marché officiel interbancaire en Algérie. La parité euro/dinar y est dictée par l’offre et la demande, en l’absence de contrôle de change strict sur ces transactions.

Les transferts informels de la diaspora et leur impact sur les flux de dinars
L’économie parallèle du change euro/dinar en France est principalement alimentée par les transferts d’argent réalisés par la diaspora algérienne. Ces transferts, souvent non bancarisés, visent à soutenir les familles restées en Algérie ou à financer des projets personnels (construction, achat de biens, etc.).
En moyenne, les envois informels représentent une part non négligeable des entrées de devises. Si les canaux bancaires officiels enregistrent plusieurs centaines de millions d’euros par an en transferts formels, les flux non déclarés via le marché parallèle sont estimés à plusieurs milliards sur une base annuelle, bien que difficilement traçables.
Ces flux soutiennent la demande locale en dinars, notamment pendant certaines périodes ciblées comme le Ramadan, les rentrées scolaires ou les vacances d’été. Ce cycle saisonnier influence donc directement les variations du taux de change parallèle.
Les facteurs qui influencent la fluctuation de l’euro face au dinar algérien
La fluctuation du taux de change parallèle de l’euro face au dinar algérien repose sur un certain nombre de paramètres économiques. À court terme, le niveau de liquidité en euro dans les mains des revendeurs à Paris influe sur la capacité d’offre. En cas d’afflux de devises en provenance de zones frontalières européennes ou du marché noir italien ou espagnol, le taux peut subir un léger recul.
D’un point de vue technique, le dinar algérien connaît une dépréciation constante sur le marché officiel, bien que cette dynamique soit plus contenue par la politique monétaire de la Banque d’Algérie. L’écart entre le taux officiel (autour de 150,30 DZD pour 1 euro au 24 mai 2025) et celui du marché informel reste significatif, dépassant 77 %, ce qui explique le maintien de la rentabilité du change parallèle pour les acteurs impliqués.
Ce différentiel alimente en retour les arbitrages opérés par certains porteurs de fonds, qui privilégient les circuits alternatifs pour convertir leurs euros dans de meilleures conditions, en particulier lorsqu’il s’agit d’importer des biens depuis l’étranger vers l’Algérie.
Ainsi, en ce 25 mai, la cotation à 259 DZD pour 1 euro à Paris fixe le prix de 100 euros en DZD à 25 900 dinars. Une valeur qui reflète l’équilibre momentané d’un marché parallèle structuré, observé de près par la communauté algérienne à chaque évolution, même minime.