• Accueil
  • Économie
  • Voyages
  • Immigration
  • Société
  • Finance
  • Sport
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Économie
  • Voyages
  • Immigration
  • Société
  • Finance
  • Sport
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Aucun résultat
Voir tous les résultats

France, un sans-papiers algérien remis en liberté par erreur

Fatiha Par Fatiha
24 juillet 2025
Dans Immigration
0
France, un sans-papiers algérien remis en liberté par erreur
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Abdelkader L., un sans-papiers algérien remis en liberté par erreur visé par une OQTF, a été remis en liberté par erreur le 19 juillet 2025 à Marseille. Confusion d’identité, manquement administratif et conséquence politique, l’affaire relance les interrogations sur la rigueur des procédures d’expulsion en France.

Un sans-papiers algérien, pourtant sous le coup d’une OQTF, a été remis en liberté par erreur à Marseille. Confondu avec un autre retenu tunisien, il a quitté le centre de rétention du Canet alors qu’il devait y rester jusqu’au 4 août. Cette bévue met en lumière les failles d’un dispositif déjà sous pression, où l’exécution des expulsions reste un défi quotidien. Dans un climat diplomatique tendu avec Alger, cette affaire relance les interrogations sur l’efficacité et la crédibilité des procédures de reconduite à la frontière en France.

Vous pourriez aussi aimer

Les passeports algériens bloqués en France

Les passeports algériens bloqués en France ?

26 juillet 2025
Expulsion des Algériens de France, c’est catégorique

Expulsion des Algériens de France, c’est catégorique

24 juillet 2025

Une confusion d’identité dans un centre sous tension

L’affaire s’est déroulée au centre de rétention administratif (CRA) du Canet à Marseille, samedi 19 juillet. Abdelkader L., un ressortissant algérien en situation irrégulière, devait y être retenu jusqu’au 4 août, dans l’attente de son expulsion vers l’Algérie. Il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et d’une interdiction de retour de deux ans, notamment en raison de son implication dans un trafic de stupéfiants et de son profil jugé « TOP » (trouble à l’ordre public). Pourtant, une erreur d’identification lui a permis de quitter librement l’établissement. Le personnel aurait confondu Abdelkader avec un autre détenu, Aziz L., de nationalité tunisienne, qui devait lui être relâché.

Cette erreur humaine grave suscite la colère de plusieurs syndicats policiers et ravive la critique des dispositifs de contrôle en CRA. Selon des sources proches du dossier, l’identification des personnes en centre reste parfois « approximative », notamment lorsque plusieurs individus possèdent des noms similaires ou qu’ils refusent de coopérer.

Le sans-papiers algérien désormais introuvable et activement recherché

Depuis sa remise en liberté involontaire, Abdelkader L. a disparu. Malgré les recherches en cours par les forces de l’ordre, aucune trace de lui n’a encore été retrouvée. Son profil, connu des services judiciaires et déjà incarcéré aux Baumettes pour trafic de drogue, fait de lui une cible prioritaire. Cette affaire illustre les dysfonctionnements potentiels dans la chaîne de gestion des OQTF, pourtant considérée comme un pilier des politiques migratoires actuelles.

Selon les chiffres officiels, 140 000 OQTF ont été prononcées en 2024, mais seulement environ 20 000 ont été exécutées, soit un taux de réalisation inférieur à 15 %. Une réalité que le ministère de l’Intérieur peine à améliorer, malgré la volonté politique affichée de « reprendre le contrôle des frontières intérieures ».

🚨🇫🇷 𝗔𝗟𝗘𝗥𝗧𝗘 𝗜𝗡𝗙𝗢 — Un Algérien sous OQTF, condamné pour trafic de stupéfiants et placé en centre de rétention administrative, a été LIBÉRÉ PAR ERREUR à la place d’un autre.

Abdelkader L., algérien sous OQTF et interdit de territoire français, devait être expulsé. Il a… pic.twitter.com/Wxic0YzDMk

— Bastion (@BastionMediaFR) July 22, 2025

L’Algérie et la France : des expulsions toujours compliquées

Le cas d’Abdelkader L. ne fait que refléter une problématique plus large : les relations compliquées entre la France et l’Algérie sur les expulsions. Le refus récurrent d’Alger d’accepter le retour de ses ressortissants sous OQTF est dénoncé par les autorités françaises. Ce refus se manifeste parfois même lorsque les individus possèdent un passeport valide.

Des exemples récents, comme celui du 17 juillet dernier où un Algérien radicalisé a été refoulé à son arrivée à Alger malgré une expulsion depuis la France, montrent que la coopération consulaire reste fragile. Les autorités algériennes évoquent le « manque de laissez-passer consulaires », condition indispensable au retour.

Ce cas interpelle l’opinion publique, les syndicats de police, mais aussi les responsables politiques. Car il met en lumière à la fois les failles du dispositif administratif, les carences dans le contrôle d’identité, et l’inefficacité des expulsions dans un contexte diplomatique complexe.

L’erreur de libération d’Abdelkader L. pourrait faire l’objet d’une enquête administrative, voire de poursuites internes, selon les résultats de l’inspection en cours. En attendant, il est désormais recherché activement comme fugitif, et son cas s’ajoute à la longue liste des expulsions non exécutées qui embarrassent le gouvernement.

Au-delà d’un simple fait divers, cette affaire illustre les limites actuelles du dispositif de contrôle migratoire, en particulier dans le cadre des expulsions de ressortissants étrangers en situation irrégulière. Elle souligne aussi combien la coopération entre la France et l’Algérie reste à consolider, tant sur le plan juridique que diplomatique.

En attendant, le cas Abdelkader L. devient un symbole de plus des difficultés françaises à gérer ses politiques d’éloignement, notamment dans un contexte de tensions géopolitiques et de pression médiatique constante.

🇩🇿 À Marseille, Abdelkader L., un Algérien sous OQTF condamné pour trafic de stupéfiants et connu pour des vols, a été placé en centre de rétention administrative (CRA) à l'issue de sa peine.

Samedi, un juge a ordonné la libération de Aziz L., un Tunisien, mais le personnel… pic.twitter.com/HY0DdJTBUx

— TVL (@tvlofficiel) July 22, 2025
Mots clés : immigrationOQTFSans-papiers en FranceTitre de séjour
Fatiha

Fatiha

Articles connexes

Les passeports algériens bloqués en France

Les passeports algériens bloqués en France ?

Par Ainat Lisa
26 juillet 2025
0

Quand on parle de passeports algériens bloqués en France, on fait souvent référence à deux volets bien distincts. D’un côté,...

Expulsion des Algériens de France, c’est catégorique

Expulsion des Algériens de France, c’est catégorique

Par Fatiha
24 juillet 2025
0

Alors que l’Élysée et El Mouradia tentaient ces derniers mois d'afficher une détente diplomatique, la réalité sur le terrain en...

Immigration Canada : les pertes énormes des entreprises

Immigration Canada : les pertes énormes des entreprises

Par Fatiha
22 juillet 2025
0

Immigration Canada, près de vingt entreprises québécoises ont déposé une poursuite collective estimant leurs pertes à près de 300 M $, en...

Carte de résidence de 10 ans en France : Les Algériens ciblés

Carte de résidence de 10 ans en France : Les Algériens ciblés

Par Fatiha
22 juillet 2025
0

Retrait, refus de renouvellement, autorisation provisoire, depuis plusieurs mois, les Algériens titulaires de carte de résidence de 10 ans en...

Article suivant
Voyage Algérie : comment bénéficier des 750 euros sans se déplacer

Voyage Algérie : comment bénéficier des 750 euros sans se déplacer

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ViPresse

© VIPresse 2024

Naviguer sur le site

  • Politique de confidentialité
  • Contact
  • Plan du site

Suivez-nous

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Économie
  • Voyages
  • Immigration
  • Société
  • Finance

© VIPresse 2024