L’approche de l’Aïd el-Adha 2025 en Belgique suscite les premières interrogations sur la date exacte de cette fête majeure de l’islam. L’observation du croissant lunaire, moment clé pour confirmer le début du mois de Dhou al-Hijja, s’annonce décisive pour les fidèles du pays.
À l’instar de nombreux pays musulmans et européens, la Belgique s’en remet chaque année à une combinaison de données astronomiques et d’observations religieuses pour déterminer le jour de l’Aïd. Pour 2025, les prévisions scientifiques indiquent que la fête pourrait avoir lieu le vendredi 6 juin. Mais rien n’est encore figé.
Selon les observations astronomiques, la date de la nuit du doute en Belgique est annoncée pour le 27 mai prochain. Elle reste cependant attendue par les principales instances religieuses locales. Cette nuit particulière marque le moment où les autorités musulmanes scrutent le ciel à la recherche du croissant lunaire, élément déterminant pour confirmer le premier jour du mois de Dhou al-Hijja, le douzième mois du calendrier hégirien.
Aïd el-Adha 2025 en Belgique et rôle de l’observation lunaire
L’annonce récente de l’astronome Ibrahim Al-Jarwan, basé aux Émirats, donne un aperçu global de la situation. Selon ses calculs, le nouveau croissant devrait apparaître dans la soirée du mardi 27 mai. Le mercredi 28 mai marquerait ainsi le début du mois de Dhou al-Hijja, ce qui place théoriquement l’Aïd el-Adha au vendredi 6 juin 2025.
Mais en Belgique, comme dans d’autres pays européens, la validation finale de cette date dépendra de la nuit du doute. Il s’agit d’une pratique où les fidèles et les représentants religieux attendent les observations visuelles du croissant de lune avant d’officialiser la date de la fête.
Ce processus, bien que soutenu par l’astronomie moderne, conserve une dimension spirituelle et communautaire forte. Les mosquées, fédérations musulmanes et autorités religieuses sont souvent à l’origine de la décision finale, en concertation avec d’autres pays ou instances musulmanes.
Entre tradition religieuse et calculs scientifiques
La fixation de la date de l’Aïd el-Adha ne se limite pas à une simple question de calendrier. Elle reflète aussi un équilibre entre tradition religieuse et connaissances astronomiques. En effet, le calendrier hégirien repose sur le cycle lunaire, chaque mois débutant avec l’apparition d’un nouveau croissant.
La Belgique ne suit pas de protocole unique en la matière. Certaines mosquées s’alignent sur les décisions prises à La Mecque, là où se déroulent les rites du pèlerinage, tandis que d’autres adoptent des approches locales ou européennes fondées sur l’observation depuis le sol belge.
Cela explique que la date de l’Aïd el-Adha puisse parfois varier d’une ville à l’autre, voire d’une mosquée à l’autre. Une source de confusion pour certains fidèles, mais également un témoignage de la diversité des pratiques au sein de l’islam européen.

Impacts pratiques pour les familles et les collectivités
Pour les musulmans de Belgique, connaître la date exacte de l’Aïd el-Adha 2025 est crucial à plusieurs niveaux. Cette fête religieuse est marquée par la prière communautaire du matin, le sacrifice rituel, mais aussi les retrouvailles familiales et les actions de solidarité.
Les collectivités locales, de leur côté, se préparent en lien avec les services d’abattage agréés. Les villes qui accueillent d’importantes communautés musulmanes, comme Bruxelles, Anvers ou Charleroi, anticipent la gestion de la demande autour des abattoirs, des marchés de bétail et des lieux de prière.
À ce titre, des rappels réguliers sont faits sur l’importance de respecter les normes sanitaires en vigueur. Les abattages clandestins sont interdits, et les déplacements d’animaux doivent se faire dans le cadre strict de la réglementation belge.
En attendant l’annonce officielle de la nuit du doute, prévue fin mai, les familles s’organisent tant bien que mal. Entre incertitude et préparation, l’Aïd el-Adha 2025 en Belgique s’inscrit une nouvelle fois dans ce mélange unique de spiritualité, de tradition et d’adaptation locale.