Visa USA, depuis le 4 juillet 2025, la loi « One Big Beautiful Bill Act » signée aux États‑Unis introduit une toute nouvelle taxe visa integrity fee, un surcoût de 250 $ imposé aux détenteurs de visas non‑immigrants : tourisme, affaires, étudiants, travail saisonnier… et notamment aux voyageurs algériens.
Le visa est un document obligatoire pour la majorité des ressortissants étrangers souhaitant entrer aux États-Unis, notamment pour les Algériens. Il existe plusieurs types de visas selon l’objet du séjour, tourisme (visa B1/B2), études (visa F1), travail temporaire (H1B, L, O…), ou encore échanges culturels (visa J1).
Contrairement aux pays bénéficiant du programme d’exemption de visa (ESTA), les citoyens algériens doivent obligatoirement passer par une demande de visa non immigrant. Cette démarche implique la prise de rendez-vous à l’ambassade, le remplissage du formulaire DS-160, le paiement des frais consulaires, et la présentation à un entretien.
Une nouvelle taxe s’ajoute à la demande de Visa USA
Depuis juillet 2025, une nouvelle taxe appelée « Visa Integrity Fee » est entrée en vigueur, imposant un supplément de 250 $ à la majorité des demandeurs de visa non immigrant.
Parmi les types de visas concernés, on retrouve d’abord les visas B1/B2, qui sont les plus demandés pour des séjours temporaires liés au tourisme, aux visites familiales ou aux affaires. Ensuite, les visas étudiants F et M sont également soumis à cette taxe, ce qui représente un coût supplémentaire non négligeable pour les Algériens souhaitant poursuivre leurs études aux États-Unis. Les visas J, destinés aux programmes d’échange culturel ou éducatif (comme les stages, les assistanats de langue ou les séjours au pair), sont eux aussi inclus, sauf dans quelques cas d’exemption spécifiques. Enfin, la taxe s’applique également à plusieurs visas de travail temporaire, notamment les visas H1B, H2B, L1, O, P et R, généralement utilisés par les professionnels qualifiés, les artistes, les sportifs ou les travailleurs saisonniers.
En revanche, les voyageurs bénéficiant du Visa Waiver Program (non applicable à l’Algérie), ainsi que les titulaires de visas diplomatiques (A) ou gouvernementaux (G), sont exemptés. Concrètement, pour les Algériens, la quasi-totalité des demandes de visa non-immigrant vers les États-Unis est désormais soumise à cette taxe supplémentaire, qui s’ajoute aux frais consulaires habituels.
Cette taxe vise à décourager les dépassements de séjour et renforcer le contrôle migratoire. Elle s’ajoute aux frais de dossier existants, faisant grimper le coût total de la demande. Bien que remboursable sous conditions, les modalités restent floues. Il est donc conseillé aux voyageurs de bien s’informer sur les nouvelles exigences avant d’engager toute démarche vers les États-Unis.